Un « simple ouvrier, devenu délégué syndical respecté et redouté des patrons, de ses faits d’armes syndicaux, de son rôle dans la Résistance, puis dans la vie municipale à Cusset, jusqu’à son implication actuelle pour la cause des personnels de l’Ehpad de la cité des chiens verts ».
Dans une vibrante allocution, Jeannine Erbland, secrétaire adjointe de la section du parti communiste du bassin thermal, a retracé la vie militante de Lucien Sechaud, devant un parterre composé de compagnons de route du parti communiste, militants, syndicalistes, amis de toujours, de représentants de l’Anacr, en présence de ses enfants et son épouse.
Faisant allusion à la situation politique actuelle, ses amis ont reconnu à Lucien Séchaud, le privilège d’avoir connu dans sa longue vie, deux fronts populaires, celui de 1936 et celui d’aujourd’hui, comme une passerelle entre ces deux époques.
Le héros du jour, presque gêné de tant d’attentions pour lui, s’est vu remettre des mains de Gérard Fournier, président des vétérans du PC de l’Allier, la carte de l’amicale des vétérans du PCF, amplement méritée, et de nombreux cadeaux de tous ses amis rassemblés. La médaille de l’Assemblée nationale devait lui être décernée ce même jour. Mais compte tenu de la situation actuelle, où l’assemblée est à l’arrêt, cette remise se voit reportée à une date ultérieure.
Ce moment d’amitié et de fraternité s’est terminé en chansons, et le presque centenaire, visiblement heureux et ému, a invité « à lever le verre de la liberté, de la vie et de la paix ».
