Pus que quelques jours avant la fermeture des écoles. Pour le Secours populaire, c’est la fin d’une « longue période d’activité » mais aussi le début de deux mois durant lesquels les bénéficiaires sont plus fragiles, alerte Patrice Couineau, secrétaire général à la fédération du Cantal. Moins de structures d’accueil, moins de travailleurs sociaux, les enfants à la maison et parfois plus de problèmes financiers. Les deux cent cinquante bénévoles du département organisent alors une série d’activités et de projets pour « atténuer les peurs et les inquiétudes ».
Un enfant sur trois ne part pas en vacances
explique Nicole Caldefie, secrétaire fédérale de l’association. Pour y remédier, le Secours populaire organise un voyage de 7 jours. Cent bénéficiaires sont sur l’île d’Oléron depuis samedi 29 juillet. Des familles d’Aurillac, Saint-Flour et Mauriac. « Partir, c’est oublier ses tracas quotidiens » précise-t-elle.
Dans une situation critique, les associations caritatives du Cantal assurent leur vocation
Un voyage très prisé pour lequel les places sont limitées. Alors, juste avant la rentrée scolaire, l’association organise les journées des « oubliées des vacances ». Trois jours dans le Lot pour une quarantaine de personnes, uniquement des familles. Et pour ceux qui n’ont pas d’enfant ? Cinquante adultes partiront fin août pour un court séjour.
Un été olympiqueEn dehors de ces parenthèses à l’écart du Cantal, l’été du secours populaire s’annonce sportif, « année olympique oblige ». Ça commence dès le 11 juillet avec le Tour de France. Grâce au dispositif « les oubliées du sport », une quarantaine d’enfants pourront s’initier au BMX et assister au passage du peloton dans le Cantal. Et le mardi 30 juillet, des enfants participeront au Cantal tour sport de Vic-sur-Cère. Des actions dans la continuité de l’aide pour les licences sportives durant l’année scolaire.
Les vacances se termineront par une collecte de rentrée le mardi 20 août pour remplir les cartables des enfants. Néanmoins, l’été ne chasse pas les difficultés alimentaires. Les distributions quotidiennes continuent à Aurillac et plus ponctuellement dans les autres communes. L’association est toujours en recherche de bénévoles pour assurer une présence régulière dans ce que Nicole Caldefie nomme les « zones blanches ».
Mona Bru