L’arrivée à Leyvaux est surprenante. À la sortie de Blesle, la route se rétrécit, les champs se succèdent. On traverse le premier lieu-dit Le Breuil qui dépend de la commune de Leyvaux. Quelques kilomètres plus loin, sur la RD 109, un panneau indiquant une impasse peut inquiéter les touristes. Mais pas de panique, pour aller jusqu’au village, il faut s’avancer encore sur un peu plus d’un kilomètre. Sans le savoir, vous êtes déjà dans le Cantal. Il n’existe qu’une seule route pour accéder à Leyvaux. Et de ce fait, la commune cantalienne n’est accessible que depuis la Haute-Loire.
Un des plus petits villages du CantalUne fois arrivés à Leyvaux, les visiteurs remarquent en premier lieu l’église romane du XIe et XIIe siècle. Cette dernière surplombe la dizaine de maisons de la commune. La plupart d’entre elles ont leurs volets fermés. La mairie fait face au bâtiment religieux. Au-dessus de la porte, des inscriptions indiquent que la commune avait une école il y a une centaine d’années.À Leyvaux, interdiction de rentrer dans le bourg avec sa voiture. La route s’arrête brusquement sur des chemins de randonnées au niveau de la mairie. Un petit parking permet de se garer avant de découvrir le paysage de la vallée.La situation géographique de la commune, dans le Cantal mais limitrophe avec la Haute-Loire et aussi le Puy-de-Dôme, lui permet de se retrouver sur plusieurs chemins de randonnées comme le tour des Vaches rouges. Ce circuit de randonnées permet aux marcheurs de découvrir les monts du Cantal et aussi le massif du Sancy et de visiter la Haute-Loire, le Cantal et le Puy-de-Dôme sur 135 kilomètres de chemins balisés.
« Leyvaux est une commune de 1.500 hectares et compte 37 habitants. Une scierie est même installée dans un des lieux-dits ! »
Mais alors, pourquoi cette commune du Cantal possède un code postal de Haute-Loire ? La raison est due à une question d’organisation. Le point de Poste le plus proche de Leyvaux est à Blesle. Ainsi, dans la répartition de la distribution du courrier, le plus simple pour desservir les Cantaliens est de faire partir les facteurs depuis Blesle. « Au début, cela surprend un peu les habitants, mais aujourd’hui, ils sont tous habitués », avoue le premier édile de la commune.
Pierrick Lescop
