Orcival. Une croix érigée comme un symbole de paix. Voilà bientôt 80 ans, le 25 août 1945, un groupe d’hommes et de femmes de retour de l’enfer des camps se réunissait sur les hauteurs d’Orcival, dominant Notre-Dame des Fers. Parmi eux, Mgr Piguet, déporté à Dachau.
Une croix de chêne massif de sept mètres de hautSous son égide allait être dressée une croix de chêne massif pointant vers le ciel comme un espoir à près de sept mètres de haut.
Les années suivantes, nombre de déportés et prisonniers vinrent s’y recueillir.
Le temps qui passe a marqué le bois de stigmates profonds, au point de craindre que l’édifice ne sombre. Près de 80 ans plus tard, ce 26 juin, un groupe d’hommes, parmi lesquels des jeunes et des moins jeunes, des anciens combattants, des agriculteurs, des paroissiens, avec le concours d’entreprises locales, ont érigé une nouvelle croix de chêne, comme un symbole de paix.
