L’hippodrome de Vichy-Bellerive est aujourd’hui le support du quinté du jour. Il suffit de voir le sourire affiché par Olivier Louit, délégué général de la Societe des courses de Vichy de l’enceinte hippique, pour comprendre l’importance de ce petit plus.
« Il y a un seul quinté hebdomadaire en France. Autrement dit, toute la France des paris et même à l’étranger aura le regard fixé sur notre hippodrome, sur Vichy. » Une promotion qui va passer par les écrans, les radios et les journaux. En termes d’image, ça vaut tous les placards publicitaires. « Et cela va se reproduire à huit reprises cette saison. Cinq fois sur le trot, trois sur le galop. Imaginez que des hippodromes se battent pour avoir au moins un quinté, que certains se voient annuler leur affectation. Pensez que pour le festival du galop, le quinté se disputera trois jours de suite à Vichy. »
Alors pourquoi cette manne à l’hippodrome vichyssois ? « Il y a plusieurs raisons. D’abord le sérieux que nous mettons dans l’organisation de A à Z de toutes nos courses tout au long de l’année, l’accueil des chevaux et de leurs entraîneurs, la qualité de nos pistes vantées par tous les compétiteurs, la beauté du site, et la présence d’un public nombreux et passionné. Après, c’est un effet boule de neige. Audimat, volume des paris, dotation, gains etc. » Une manne donc mais avec pas mal de contraintes. « À part la météo que nous ne contrôlons pas, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous nous devons de toucher à l’excellence à tous les niveaux de la structure. » Visiblement, à l’hippodrome, on est rôdé et motivé.
