Plus les Jeux olympiques approchent, plus la catastrophe économique se précise, loin, très loin de la poule aux œufs d’or annoncée. Les mois de mai et de juin ont été très mauvais pour les hôteliers et les restaurateurs. En cause ? Les préparatifs des JO : les événements d’affaires ont été reportés, ou bien organisés dans d’autres villes, Paris débutant ses blocages, les touristes étrangers ont préféré partir ailleurs.
Dans cet article du journal Le Figaro on apprend ainsi que les bateaux-mouches accueillent 6000 passagers par jour, contre 10 000 en temps normal. Le chiffre d’affaires de l’hôtellerie a chuté de 25,4 % en juin. Les grands magasins font grise mine, les petits commerces aussi. Tous les hôtels sont touchés, y compris les palaces. La clientèle américaine ne vient pas et celle du Moyen-Orient non plus. Les JO bien sûr, mais aussi les tensions internationales.
« Les difficultés de circulation dans Paris font fuir les clients. Inutile de baisser les prix. On s’attendait à ce que l’activité se dégrade, mais pas dans de telles proportions. » rapporte ainsi Taoufiq El Amrani, directeur général des Bateaux-Mouches toujours au Figaro.
La présaison est mauvaise. La période des Jeux ne s’annonce pas meilleure. Beaucoup de réservations restent en berne, les tickets pour les jeux paralympiques ne se vendent pas, les Parisiens fuient la capitale, ce qui limite les échanges économiques et les affaires. Du pain et des jeux a-t-on coutume de dire. Cette année, il y aura bien les jeux, mais sans le pain.
Une catastrophe déjà analysée par H16 il y a un an :
