L’USI Volley s’était donné le temps de la réflexion, jusqu’à la fin du mois de juin, afin de prendre la décision la plus sage.
A
près avoir terminé en tête de leur poule de Nationale Féminine 3, et avoir atteint le Final Four du championnat de France, le club issoirien avait la possibilité d’évoluer au niveau supérieur, en NF2, la saison prochaine.
Mais ce ne sera finalement pas le cas. « Nous avons refusé l’accession, pour des critères aussi bien sportifs, économiques que logistiques, développe le directeur sportif, Jérôme Mialon. Sur le terrain, quatre joueuses de l’équipe type vont nous quitter pour des propositions qui ne se refusent pas : le Pôle France à Toulouse et le centre de formation du club professionnel de Mulhouse. C’est notre rôle de club formateur de les laisser partir, avec fierté. Avec une équipe en reconstruction, l’adversité aurait été plus haute et additionné à des frais plus importants et des déplacements plus longs, le risque était réel de casser une dynamique que l’on a mis une décennie à construire. »
Un club motivé par ce nouveau défiMais, néanmoins, pour l’encadrement et le groupe, aucun regret dans cette décision. « Au contraire, nous sommes motivés par ce nouveau défi : lancer une nouvelle génération de joueuses qui voudra faire aussi bien que leurs aînées. Et dans le contexte de la Nationale 3, elles auront le temps de progresser, sans pression », complète le dirigeant.
Si la trêve sportive est de rigueur pour tous, la majorité de l’effectif continue de rester actif en pratiquant actuellement des formes alternatives de volley, plus ludiques, sur sable ou sur gazon.
Le retour à l’entraînement est programmé pour le début du mois d’août, avant la reprise des compétitions, à la mi-septembre.
