Si la ressemblance physique entre le musicien et Basquiat peut facilement sauter aux yeux, la concordance entre leurs deux gestes artistiques frappe tout autant les oreilles à l’écoute de cet album live. S’étant fixé sur un tableau méconnu du peintre américain, Action Comics, Chassol a invité son fils (alors âgé de 6 ans) et ses deux neveux (9 ans et 12 ans) à réagir face au tableau, enregistré leurs commentaires et ensuite retravaillé le matériau collecté suivant sa méthode de l’ultrascore. Il a également intégré des citations en anglais de Basquiat, lues par la chanteuse Ala.ni.
Par Jérôme Provençal
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Dans cette session, chaque musicien laisse suffisamment de place pour ses compagnons, dans une atmosphère presque impressionniste, où des moments contemplatifs (comme le second morceau, au piano) peuvent côtoyer des envolées plus flamboyantes (la cinquième plage en particulier).
Par Noémie Lecoq
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Boostée par la présence du Brésilien Mario Caldato Jr. à la production (collaborateur des Beastie Boys ou de Seu Jorge), la créativité éclatante de Hiatus Kaiyote semble loin de se tarir, comme sa soif de bonnes vibrations. C’est ce que prouve ce quatrième album, dans la lignée des précédents mais jamais redondant. Avec le bienveillant Make Friends, Telescope (inspiré par le Hubble de la NASA) ou Dimitri (clin d’œil inattendu à Chostakovitch), la bande australienne confirme son talent d’alchimiste en bons zazous funky.
Par Vincent Brunner
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Bande originale de la pièce de Graham Eatough, primée aux Fringe First Awards et adaptée du roman de Keenan, This Is Memorial Device est composée par Stephen McRobbie (fondateur des inoubliables Pastels) et Gavin Thomson (musicien et ingénieur du son). Tout comme le roman ou la pièce de théâtre, ce disque interroge le mythe du groupe fictif à travers des lettres, des interviews, des textes de divers témoins, et nous fait revivre le quotidien de la jeunesse locale de l’époque. Quelques notes de piano mélancoliques, un riff de guitare, des monologues feutrés (portés par ce merveilleux accent évoquant une pluie fine et régulière) alternent avec des extraits de sessions de jams ou de jolies expérimentations bruitistes.
Par Arnaud Ducome
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Si Notes From A Quiet Life creuse un sillon nostalgique (il en est d’ailleurs souvent question chez Washed Out), il lui offre une nouvelle vie. En renouant avec la simplicité sans céder aux sirènes lo-fi (Waking Up, Wondrous Life), en trouvant enfin sa voix qui imaginerait un avenir presque R&B au genre (Wait on You, Second Sight, A Sign), Washed Out semble avoir enfin résolu l’insoluble équation qui le hante depuis près de dix ans. Malgré quelques incartades ratées (Letting Go, qui clôt péniblement l’album) et son incapacité à embrasser pleinement la modernité, il signe, à 41 ans et après profusion d’essais, son meilleur disque depuis Within and Without.
Par Théo Dubreuil
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