Allié de la première heure d’Emmanuel Macron, le fondateur du Mouvement démocrate s’est rendu sur la terrasse du Palais pour témoigner son soutien aux candidates de la majorité présidentielle, Patricia Gire-Joubert (2e circonscription) et surtout Cécile Gallien (en lice sur la 1re circonscription), qu’il côtoie depuis plusieurs années.« On se connaît depuis 2007 », a rappelé jeudi, la maire de Vorey-sur-Arzon, face aux médias. Cette année-là, dans le cadre de la campagne des législatives, l’homme politique rassembleur avait déjà fait une brève apparition au Puy pour appuyer la candidature de l’élue locale, avec laquelle il a « beaucoup d’engagements communs », a-t-il redit.Près de 20 ans plus tard, rebelote. Le voilà de retour sur les terres ponotes, avec le même dessein, mais dans un contexte politique très différent. Jadis favorable à l’UMP, le climat est aujourd’hui propice au Rassemblement national, plébiscité aux Européennes. « Il y a trois offres politiques, dont deux dominées par les extrêmes », a résumé en terrasse François Bayrou, revenant brièvement sur les récents propos de Marine Le Pen au sujet du titre de « chef des armées » du président de la République pour illustrer sa pensée. Et d’ajouter : « LFI (la France insoumise, membre du Nouveau front populaire, NDLR) et le Rassemblement national sont des dangers pour l’avenir du pays […]. Ce sont deux offres complices de Poutine qui ont défendu l’indéfendable. Je suis venu soutenir celles qui disent que c’est trop grave. Ce sont des femmes courageuses qui ont des valeurs et ne s’accommodent pas des dérives que l’on est en train de connaître […]. C’est un moment historique que vit la France. Il n’y a pas d’autre solution que cette position centrale », a réaffirmé le président du MoDem, appelant les électeurs à aller aux urnes « pour écarter les risques ».
Ophélie Crémillieux
(*) Il devait être de retour à Pau, à 18 heures, pour un conseil communautaire.