Au Mali, les opposants arrêtés le 20 juin 2024 attendent toujours de passer devant la justice. Ils étaient onze dirigeants politiques de l'opposition, arrêtés jeudi soir en pleine réunion. L'un d'entre eux a été libéré, mais pas les dix autres, tous membres de la plateforme d'opposition de la Déclaration du 31 mars, qui rassemble la quasi-totalité des partis politiques maliens. Ils devraient, selon la procédure, être présentés à un procureur mais pourtant ils attendent toujours.