Sous une pluie torrentielle, les cadets du Stade Aurillacois répètent leur gamme. Mêlée, touche, lancement de jeu… Pas question de changer les habitudes ou de se concentrer sur l’adversaire lillois avant la demi-finale du challenge Alamercery, samedi 22 avril, à 14 heures à Jean-Alric. « On s’est vraiment occupé de nous. L’équipe est jeune, elle progresse et c’est ce qui nous a permis d’arriver là », expliquent les entraîneurs Joffrey Miagoux et Arnaud Lasdica.
Car, cette participation aux phases finales, « c’est l’aboutissement de trois années de travail » commencées, avec cette génération, lors du Super Challenge des moins de 14 ans. « Dans le groupe, il y a 33 joueurs. Ce sont tous des cadets deuxième année qui sont dans la continuité de l’an passé. C’est la conséquence du travail des clubs du Cantal », assure Arnaud Lasdica.
Neuf victoires en dix matchsDans le championnat Alamercery, les Aurillacois ont d’abord fini cinquièmes de la première phase. « On a posé des problèmes à des équipes comme Bordeaux ou La Rochelle ». Reversés en challenge Alamercery en deuxième partie de saison, les coachs ont rapidement mis la barre haut : « Avec les résultats qu’on avait eus en première phase, il fallait vite basculer pour aller chercher quelque chose dans ce challenge. »
Avec neuf victoires en dix matchs, les Cantaliens ont fait le travail pour s’offrir ces phases finales, à Jean-Alric, un stade où les équipes jeunes du Stade « n’avaient pas joué depuis longtemps (à l’exception des Espoirs) », selon Joffrey Miagoux. « « Dans un cursus de rugbyman, c’est un match important, avec un certain stress, assurent les entraîneurs. On essaye de dédramatiser. Ils ne jouent pas leur vie. » Mais une place en finale quand même.
Mathieu Brosseau
