Delphine Lingemann, 51 ans, MoDem - Ensemble pour la République
Élue en 2022 députée de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, Delphine Lingemann a passé son mandat d’élue parlementaire à réaliser beaucoup de travail de terrain, mais également dans l'Hémicycle. "J'ai été parmi les députés les plus actifs", comptant près de 300 amendements déposés et 60 questions écrites au gouvernement. Membre de la commission Défense, puis Développement durable et aménagement du territoire, Delphine Lingemann, aussi vice-présidente du Groupe ruralité, regrette que lors de ces deux dernières années, les "oppositions ont tout fait pour bloquer l'Assemblée nationale". Un temps pendant lequel la députée a « tendu la main à tous ceux qui voulaient travailler avec moi". Fidèle à ses valeurs, elle ne veut pas que "le gouvernement tombe aux mains des extrêmes". "Mon but est de rassembler ceux qui ne veulent pas le chaos annoncé" et affirme que les programmes du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire sont "des miroirs aux alouettes".
Suppléant : Christian Poinsot
Nos articles sur les législatives
Pascale Sanchez, 64 ans, ReconquêtePascale Sanchez, candidate de Reconquête pour la 4e circonscription, affiche d’emblée sa fidélité au parti d’Eric Zemmour : "Depuis le début, c’est un coup de cœur politique. C’est pourquoi j'ai participé au lancement des Amis d'Eric Zemmour dans le Puy-de-Dôme." "Depuis les dernières élections, rien n’a changé, au contraire, tout s’est aggravé", soutient-elle, sur ce territoire qu’elle connaît bien, puisqu’elle exerce la profession d’agent immobilier. Cela lui permet de rencontrer des agriculteurs, des ouvriers qui vivent "là où il n’y a plus de services de l’État, notamment des gendarmeries, et on se rend compte que des problèmes, autrefois observés en ville, arrivent maintenant en milieu rural. Nos militants et adhérents ont créé une dynamique visant à promouvoir une certaine vision de la France et les résultats des élections européennes ont renforcé notre présence dans les circonscriptions du Puy-de-Dôme. En tant que déléguée départementale, nos militants peuvent compter sur moi pour défendre nos idées et les soutenir, eux qui œuvrent pour que la France reste la France". Voilà pourquoi Pascale Sanchez explique se lancer à nouveau dans la course aux élections législatives "avec beaucoup de conviction".
Suppléant : Guillaume Perrin
Valérie Goléo, 56 ans Nouveau Front populaire – LFIEn 2022, la candidate de la gauche sur la 4e circonscription était passée à un cheveu de la victoire face à Delphine Lingemann. Cette nouvelle élection rebat les cartes pour Valérie Goléo, poussée par le rassemblement de la gauche puydômoise unie sous la bannière du Nouveau Front populaire. Un match "retour" que la femme politique compte bien remporter cette fois. D’autant plus que l’enjeu de ces élections législatives est crucial, "car, dit-elle, le danger est là après la déroute d’Emmanuel Macron lors des élections européennes et sa politique responsable de la progression de l’extrême droite". Présente et engagée sur le terrain - elle est conseillère municipale d’opposition à Issoire - Valérie Goléo est partie en campagne "dès le dimanche soir". Et d’ajouter : "Les forces de gauche sont unies pour apporter des solutions à la crise sociale, notamment par le blocage des prix de première nécessitée, alimentation, énergie et carburants, l’augmentation des salaires et l’annulation de la réforme des retraites."
Suppléant : Alain Bidet.
Benjamin Chalus, 27 ans, Rassemblement nationalBenjamin Chalus, membre du conseil municipal d'Issoire, se présente sous la bannière Rassemblement national RN). "Pour moi, c'est un engagement de valeur. L'état de notre pays est sacrément gravissime. Je pense qu'il n'y a plus de choix, il faut passer à l'action. Je pense que nous sommes la seule alternative. On présente un projet clair, avec des urgences et des projets à plus long terme." Il se félicite que le RN ait pu "trouver des alliances. Cela montre que notre parti est en capacité de gouverner avec Jordan Bardella en premier ministre". Défense de la ruralité, lutte contre l'insécurité ou encore augmentation du pouvoir d'achat sont les priorités du candidat. "Je suis chaudronnier-soudeur, c'est l'industrie qui m'a construit. Je connais les fins de mois difficiles comme beaucoup de gens de la circonscription." Benjamin Chalus souhaite aussi « apporter un vent de fraîcheur" à cette 4e circonscription. "Je sais ce que c'est d'être un oublié de ce gouvernement. Alors, si je suis député, ma permanence sera ouverte à tous afin d'aider à régler le plus possible de problèmes."
Suppléant : David Enrique.
Florence Dubessy, 58 ans, Les RépublicainsFlorence Dubessy, élue de la majorité issoirienne, vice-présidente du conseil régional AuRA et vice-présidente de l’Agglo Pays d’Issoire, brigue pour la seconde fois un siège à l’Assemblée nationale, investie LR, avec l’ambition de faire basculer la 4e circonscription à droite. Forte de l’héritage et des valeurs républicaines qu’elle revendique même s’il n’y a pas le logo Les Républicains sur l'affiche de campagne, aux côtés de son suppléant, Bertrand Barraud, maire d’Issoire, vice-président du conseil départemental du Puy-de-Dôme et président de l'Agglo Pays d'Issoire. "Mon suppléant et moi restons nous-mêmes, fidèles aux valeurs d’une droite républicaine, forte, ferme et humaine". Le duo souhaite surtout faire la différence en apportant des réponses concrètes aux problématiques territoriales "et pas des vaines promesses à nos concitoyens, comme peuvent le faire nos adversaires, dont certains n’ont jamais gouverné". Pique à peine dissimulée au RN, dont elle redoute, aujourd’hui, l’effet tentateur chez les électeurs. "La politique de Macron a servi cette montée des extrêmes. Nous, on se présente, avec une ligne claire, pour faire barrage à ces extrêmes."
Suppléant : Bertrand Barraud.
François Marotte, 34 ans. Lutte ouvrièreFrançois Marotte l'annonce d'entrée de jeu : il ne croit pas aux élections. Car "la politique, c'est tous les jours, tout le temps, pas une fois tous les 5 ans". Pourtant, il présente, pour la troisième fois, sa candidature pour être député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, sous les couleurs de Lutte ouvrière. "En tant que travailleur, je veux faire entendre ce camp, affirme cet habitant d'Arlanc. Ce n'est pas le résultat du vote qui compte, mais la tribune médiatique qui nous est accordée." Engagé au sein du groupe depuis ses 18 ans, François Marotte estime que "la vraie démocratie, c'est quand les travailleurs, qui représentent l'immense majorité des gens, prennent conscience de leur exploitation et renversent le pouvoir". Pour cela, pas de consigne de vote, ni de "fausses promesses électorales", mais plutôt des propositions comme le Smic à 2.000 € net avec indexation sur les prix, sur lesquelles les travailleurs sont invités à réfléchir et à débattre. "Ce que l'on veut, c'est la fin de la société capitaliste, et que tout le monde puisse vivre sans inégalités."
Suppléant : Claude Dufour.