En plein jardinage, le retraité ramassait des branches de chênes quand soudain, il aperçoit quelque chose qui dépasse légèrement de terre. "Sur le coup, j'ai cru que c'était du goudron. Une fois déterrée, je ne savais pas ce que c'était, j'ai même failli la jeter", rigole cet homme qui souhaite ne pas dévoiler son identité.
"En rentrant, j'ai regardé sur la tablette et j'ai vu que c'était une truffe noire. C'est la première fois de ma vie que j'en vois une." Cette découverte représente un petit pactole puisque le kilo de cette variété se négocie autour de 1.500 euros.
La surprise est totale pour le retraité. "Je ne sais pas du tout comment elle s'est retrouvée là."
L'Auvergne n'est pas réputée pour être une terre où l'on trouve des truffes sauvages même si, depuis queqlues années, des plantations se sont développées près de Clermont. En effet, le diamant noir recherché par les gourmets aime la terre calcaire et humide. La présence de noisetier peut également être un facteur de développement.
"Je ne sais même pas ce que je vais en faire. Peut-être que ça peut intéresser un restaurateur. Sinon je ne vais pas la jeter. On la mangera bien"
Léo Agopian