Selon Europe 1, Emmanuel Macron, « prêt à sacrifier la fin de son mandat », aurait abordé ces dernières semaines avec l’un de ses interlocuteurs l’hypothèse d’une démission. Il n’en fallait pas plus pour que des internautes y voient l’ambition cachée de se représenter en 2027, sauf que la Constitution ne le permettrait pas de l’avis de nombreux experts… Une information « totalement fausse », ripostait mardi midi l’entourage de l’Élysée, après avoir repoussé de 24 heures la conférence de presse que devenait tenir Emmanuel Macron.
L'Elysée compte les points avant de réagir« La clarification politique appelée de ses vœux dimanche par le président de la République est actuellement à l’œuvre. Les forces républicaines d’un côté, les forces extrémistes de l’autre se positionnent », commentait cliniquement l’entourage de l’Élysée, précisant que le Président allait aujourd’hui « indiquer l’orientation qu’il croit juste pour la Nation ».
Les compteurs remis à zéroDès mardi soir, après avoir promis d’aller « jusqu’au bout de son devoir » en se présentant aux législatives dans les Hauts-de-Seine, le Premier ministre Gabriel Attal était envoyé sur TF1 pour donner l’image d’une majorité à l’offensive, pour « prendre des décisions concrètes, régler les problèmes » avec des « priorités » : « les grands services publics que sont la santé, l’école, le pouvoir d’achat et l’emploi, l’écologie […] Depuis deux jours, on voit des partis qui ne se parlent qu’à eux-mêmes mais qui ne parlent pas aux Français, des Français, de leur quotidien. Je suis là pour dire qu’on veut continuer à travailler pour les Français. »
Élisabeth Borne retourne aussi sur le front des législatives dans le Calvados. Comme si tous les compteurs étaient remis à zéro.
Florence Chédotal