Ce samedi (21h), le Stade Français Paris accueille le Rugby Club Toulonnais à Jean Bouin ! Un match capital pour s’offrir une place en demi-finale du Top 14. Déjà assurés de disputer les phases finales, les hommes de Pierre Mignoni sont là devant un nouveau défi de taille. Voici quelques chiffres à connaitre avant le début du match tant attendu.
Malgré le suspense tout au long de la saison, le RCT est parvenu à composter son billet pour les phases finales avant la dernière journée de Top 14. Une première depuis 2018. Si il y a forcément de quoi pousser un grand « ouf ! » de soulagement, les Varois veulent s’offrir un dernier frisson et l’enjeu est tout trouvé : accéder directement aux demi-finales du championnat.
Pour cela, les partenaires de Baptiste Serin ont leur destin entre les mains. C’est simple, en cas de victoire à Jean Bouin, ils rallieront Bordeaux sans passer par la case barrages. Mais en face, le Stade Français ne compte pas lâcher sa place de dauphin aussi facilement. Talonné de 3 points par le RCT, les Parisiens ne veulent pas voir leur construction de plusieurs mois s’effondrer dans la dernière ligne droite. Vous l’aurez compris, tous les yeux seront rivés sur Jean Bouin, samedi soir, pour un quart de finale avant l’heure.
Les récents duels entre le Stade Français et le RCT à Jean Bouin, se sont toujours joués dans un mouchoir de poche. En novembre 2022, au cours de leur dernier déplacement en Ile-de-France, les Toulonnais avaient d’ailleurs réussi l’exploit de s’imposer chez les Roses par cinq points d’écart (12-17).
Mais avant ça, les trois matchs précédents avaient également été indécis jusqu’au coup de sifflet final : 33-30 en octobre 2019, 24-23 en décembre 2020 ou encore 26-24 en janvier 2021. Malgré la victoire des Parisiens à chaque fois, les Toulonnais sont passés proches de faire tomber les champions de France 2015 à plusieurs reprises. Samedi soir encore, la bataille promet d’être acharnée.
Les affrontements entre le Stade Français et le Rugby Club Toulonnais porteront à jamais la marque du N°11, inséparable de Christophe Dominici. Depuis plusieurs saisons maintenant, Parisiens et Toulonnais se disputent d’ailleurs le Trophée qui porte le nom de l’ancien ailier international, disparu tragiquement en novembre 2020.
En l’honneur du combattant et du guerrier qu’était Domi, le natif de Solliès-Pont, le RCT s’est adjugé les deux premières éditions du Trophée et tentera de le conserver à nouveau ce week-end, après la victoire au match aller (19-5) lors du Boxing Day.
Ce samedi soir, la clé de la rencontre pourrait bien venir du jeu au sol. Avec 89 ballons grattés au cours de cette campagne 23/24, les joueurs de la Capitale font partie des références dans ce secteur. Grâce à Sekou Macalou, l’un des meilleurs du championnat dans cet exercice, les Parisiens ont notamment récupéré 14 ballons de turn-over (en 15 matchs disputés par le troisième ligne).
Mais dans ce domaine également, le RCT n’est pas en reste. Derrière l’USAP (100) et juste devant le Stade Français au classement, le RCT a récupéré 97 ballons cette saison. Dans les rangs toulonnais, le meilleur élément s’appelle : Selevasio Tolofua (10 ballons grattés) .Une chose est sûre, la guerre des rucks fera rage dans l’enceinte parisienne.
Auteur d’une très bonne saison, le Stade Français est aux portes d’une qualification en demi-finale directe. Mais si les Parisiens trustent les sommets, ce n’est en revanche pas grâce à leur attaque. Avec seulement 516 points marqués dans la saison (20 en moyenne par match), le dauphin du Stade Toulousain est paradoxalement la pire attaque du championnat.
Un déficit qu’ils compensent en revanche grâce à une défense irréprochable. En ayant encaissé seulement 491 points cette saison, les Soldats Roses sont la deuxième meilleure défense du Top 14, juste derrière le rideau rochelais (477). En comparaison, le RCT est lui la deuxième meilleure attaque du championnat (684 points) et la troisième meilleure défense (496).
C’était l’une des images de l’année passée, les supporters toulonnais avaient mis le feu à Jean Bouin ! Ce week-end, ils seront à nouveau 300 des « Fadas de Paris » a donné de la voix dans les tribunes. Parce qu’un succès ne s’obtient ni à 15, ni à 23, nous aurons évidemment besoin de votre soutien pour pousser et encourager nos joueurs un maximum dans cette aventure !
