C'est un casse-tête pour beaucoup de communes et de villages. Pensez donc : 38 listes se présentent aux élections européennes. Et l'obligation de dresser un panneau par liste pour les municipalités. Un vrai problème de logistique pour beaucoup. On ne garde pas 38 panneaux électoraux sous le coude comme ça. Des barrières de chantier à Aubière. Des palissades par ailleurs. On a même vu des clôtures de particuliers réutilisées dans certains villages.
Des panneaux qui courent dans les rues jusque sur le portail des voisins, comme ici à Youx, dans la commune de la présidente des maires du Puy-de-Dôme.
Et Clermont dans tout ça. Et bien ce ne sont pas moins de 1.332 panneaux qui doivent être installés. Un nouveau record. Et un record qui semble parfois bien inutile, puisque ce sont les partis qui ont la charge de coller les affiches des candidats. Pour les grands partis, pas de souci. Il y a toujours un représentant dans les villes. Mais pour des listes comme La ruche citoyenne, Défendre les enfants ou Europe Démocratie Espéranto, pas certain que de farouches supporters se trouvent dans chacune des 464 communes du Puy-de-Dôme.
A Clermont.Tout cela bien sûr a un coût. Volvic a dû débourser 2.000 euros par exemple. La logistique, les agents... "Trouver les lieux pour afficher également", rappelle Marion Canalès, adjointe déléguée aux élections à Clermont. "En 2004, il y avait les élections régionales et cantonales en même temps. Et il faut un bureau différent pour chaque scrutin. Il avait fallu trouver des écoles, des lieux. C'était aussi difficile."
Simon Antony
