« J'ai hâte d’y être ». Le Jour J est pour ce dimanche 9 juin et Léo Bisiaux manifeste de l'impatience de découvrir le Tour d’Italie espoirs. Que le jeune Riomois, 19 ans, abordera comme l’un des favoris, après son récent podium, à la Course de la Paix espoirs, en Tchéquie.
Parti durant trois semaines dans le Haut Jura, à la frontière suisse, pour s’entraîner d’arrache-pied en montant des cols, le grimpeur auvergnat a vu ses efforts récompensés par une 3e place au général de l’épreuve tchèque de la Coupe des nations U23.
« La Course de la Paix est vraiment une belle course. C’était un bon test. J’ai pu me rassurer sur ma forme et je vais arriver sur le Giro U23 en confiance », annonce Bisiaux qui espère briller également sur la course italienne de huit jours (9-16 juin). « C’est le premier objectif de la saison, confirme l’ancien champion du monde juniors de cyclo-cross. J’y vais pour jouer le classement général. »
Dans l’équipe qu’alignera Decathlon AG2R La Mondiale, le Puydômois et ses cinq coéquipiers auront un rôle bien défini à remplir. Et Bisiaux, qui n’est pas du genre à fuir ses responsabilités, en sera le leader.
« Une équipe solide »« On va en Italie avec une équipe solide, assure le jeune patron de la Decathlon continentale. La plupart des gars ont couru il y a deux semaines sur une épreuve montagneuse dans les Alpes (l’Alpes Isère Tour, ndlr). Ils seront donc prêts. On est tous motivés pour faire une belle semaine en Italie. »
L’Auvergnat compte notamment sur Killian Verschuren (21 ans) et Noa Isidore (19 ans) pour l’épauler dans les deux étapes au dénivelé le plus important. « Killian est vraiment costaud, il a fini 4e de l’Alpes Isère Tour en perdant le maillot jaune le dernier jour », précise Léo Bisiaux, qui aura aussi des rouleurs autour de lui.
« Notre sprinteur, Rasmus (Pedersen), sera présent sur les étapes plates. Il y aura également Oscar (Chamberlain) et Arthur (Blaise), qui sont deux autres gros rouleurs et seront capables de bien me placer avant les ascensions et dans les étapes de transition », explique Bisiaux qui devra être à l’avant tous les jours, en finissant le travail de ses équipiers.
« Même sur les deux étapes sans trop de difficultés, il faudra toujours faire attention au vent et aux chutes, donc être bien placé », conclut Bisiaux, déjà habitué à se comporter en leader, en course.
Raphaël Rochette
