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La conquête spatiale a plus besoin des entreprises privées que des Etats, par Rainer Zitelmann

La conquête spatiale a plus besoin des entreprises privées que des Etats, par Rainer Zitelmann

Les médias couvrent souvent en profondeur les missions spatiales privées financées par des milliardaires tels qu’Elon Musk et Jeff Bezos. Mais celles-ci ne sont qu’une partie d’une évolution bien plus large de l’industrie spatiale, dans laquelle l’accent est de plus en plus mis sur les entreprises privées et non plus sur les agences gouvernementales. En avril, le Forum économique mondial a publié une étude prévoyant que "la baisse des coûts et l’amélioration de l’accès aux technologies spatiales […] pourraient porter l’économie spatiale mondiale à 1,8 billion de dollars d’ici 2035, contre 630 milliards de dollars en 2023". En 2022, l’économie spatiale mondiale représentait 546 milliards de dollars, dont environ 78 % pour le secteur commercial, soit 427,6 milliards de dollars.

Les entreprises privées telles que SpaceX, Blue Origin, Rocket Lab, et bientôt Stoke Space, jouent un rôle de plus en plus important. Des centaines d’entreprises sont aujourd’hui actives dans le secteur spatial, et la concurrence entre les fabricants de fusées pour trouver les solutions les moins chères pour le lancement de satellites a permis de réduire les coûts de manière spectaculaire. "Grâce aux voyages spatiaux privés, le coût d’un lancement de fusée n’est plus qu’un cinquième de ce qu’il était il y a quinze ans", témoigne Robert Zubrin, expert renommé en matière d’exploration spatiale.

A rebours des tendances sur Terre

La domination croissante des entreprises privées dans l’industrie spatiale est remarquable parce qu’elle contraste de manière frappante avec les tendances politiques et économiques mondiales plus générales. Au cours des quinze dernières années, le monde entier a connu une évolution notable dans le sens d’une intervention croissante de l’Etat et d’une diminution de la confiance dans les forces du marché.

Cette tendance est particulièrement évidente lorsque l’on compare les politiques des années 1980 et 1990 à celles actuelles : Margaret Thatcher a été élue au Royaume-Uni en 1979 et Ronald Reagan aux États-Unis en 1981, et tous deux ont défendu les principes d’une économie de marché. Dans les années 1980, Deng Xiaoping a entamé ses réformes d’économie de marché en Chine et a introduit la propriété privée ; en 1986, le Vietnam a lancé ses réformes Doi Moi ("renouveau") ; et en Pologne, le ministre des Finances Leszek Balcerowicz a mis en œuvre une politique très réussie de "thérapie de choc" capitaliste à partir de 1990. L’économie socialiste planifiée de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est s’est effondrée. La libéralisation, la privatisation et les réductions d’impôts caractérisent cette ère de développement économique.

Aujourd’hui, la tendance est tout autre : l’indice de liberté économique, un indicateur annuel créé par la Heritage Foundation, a atteint en 2024 son niveau le plus bas depuis vingt-trois ans. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, anciens parangons de l’économie de marché, la liberté économique a atteint son niveau le plus bas depuis la création de cet indice en 1995. En Chine, le passage à l’économie de marché initié par Deng Xiaoping est en train de s’inverser au profit d’un contrôle accru de l’État. En Amérique latine, les gouvernements socialistes dominent, de nombreux pays, dont le Venezuela, la Colombie, le Brésil et même le Chili - autrefois un phare du capitalisme - étant aujourd’hui gouvernés par des dirigeants socialistes. L’Argentine s’est toutefois démarquée de cette tendance avec la montée en puissance de Javier Milei. En Europe, on observe également une augmentation notable de l’interventionnisme étatique, notamment au nom de la lutte contre le changement climatique.

Le "désastre économique" des navettes

A l’inverse, l’industrie spatiale s’est, elle, considérablement transformée au cours des dernières années. Le programme Apollo a marqué une étape importante dans l’exploration spatiale, aboutissant au moment historique où deux Américains ont posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969. Cet exploit a été suivi de cinq autres alunissages avant la fin de l’année 1972, avec un total de douze Américains ayant marché sur la surface lunaire. Le succès du programme Apollo a non seulement mis en évidence les prouesses technologiques des Etats-Unis, mais a également souligné la concurrence idéologique entre les Etats-Unis capitalistes et l’Union soviétique socialiste. Bien entendu, les dépenses ont été immenses : le programme Apollo a coûté 25,4 milliards de dollars, soit plus de 200 milliards de dollars aujourd’hui.

La Nasa a réalisé des avancées significatives dans le domaine de l’exploration scientifique grâce à des vols de recherche utilisant des sondes spatiales non habitées. Cependant, aucun progrès n’a été réalisé en matière de transport spatial et des voyages habités dans l’espace. Pour Robert Zubrin, "la Nasa a continué à remporter des succès dans le domaine de l’exploration scientifique. Des projets tels que le télescope spatial Hubble ont marqué des étapes importantes dans le domaine de la science. Mais elle a échoué dans le domaine des vols spatiaux habités et s’est déconcentrée après l’alunissage. Et elle a été incroyablement lente : il a fallu trente-cinq ans à la Nasa pour développer le système de lancement spatial SLS, une fusée de transport lourd, alors que Musk y est parvenu en quelques années seulement".

Selon l’expert allemand en voyages spatiaux Eugen Reichl, le programme de navettes de la Nasa a été un "désastre économique" : "Chaque mission coûtait un milliard de dollars. L’exploitation de la navette était si coûteuse que toutes les tentatives pour trouver un avion successeur plus viable ont échoué pendant plus de trois décennies."

Il n’y a pas eu d’autres missions habitées sur la Lune, et encore moins sur Mars. Le coût d’un lancement spatial est resté statique de 1970 à 2010, jusqu’à ce que SpaceX d’Elon Musk parvienne à réduire le coût d’un lancement de fusée de 80 %, passant de 10 000 à 2 000 dollars/kilogramme, grâce à un véhicule de lancement essentiellement réutilisable.

Contrats absurdes

Le 22 décembre 2015 a représenté un jour historique pour les voyages spatiaux : avec le lancement réussi du Falcon 9 de SpaceX de Musk, le premier étage d’une fusée a atterri sur Terre après le décollage. Cette technologie révolutionnaire a permis d’améliorer la rentabilité des voyages spatiaux. Imaginez que chaque avion devienne inutilisable après un seul vol et doive être remplacé : les dépenses seraient astronomiques. Mais c’est loin d’être la seule innovation qui a rendu les fusées comme celles de SpaceX beaucoup moins chères qu’auparavant.

Avant SpaceX, les entreprises qui fournissaient des fusées à la Nasa fonctionnaient selon un modèle différent. Elles n’étaient pas incitées à construire des fusées de la manière la plus rentable possible. L’agence gouvernementale commandait des fusées sur la base de contrats dits "cost-plus", c’est-à-dire à coûts majorés. Les entrepreneurs devaient documenter leurs coûts et étaient ensuite autorisés à ajouter au prix un bénéfice modéré d’environ 8 à 10 %. Dans une économie de marché, les entreprises s’efforcent toujours de maintenir leurs coûts aussi bas que possible et Musk est célèbre pour sa recherche incessante de mesures innovantes de réduction des coûts. Il obtient également des contrats gouvernementaux, mais à un prix fixe, ce qui le motive à trouver en permanence des moyens de réduire les coûts.

Selon la logique absurde des contrats à couts majorés, plus une entreprise génère de coûts, plus le contrat est rentable pour elle. Robert Zubrin se souvient : "En conséquence, il est normal pour ces entrepreneurs d’avoir des taux de frais généraux supérieurs à 300 %. A la société Martin Marietta (devenue Lockheed Martin), où j’ai travaillé de la fin des années 1980 au milieu des années 1990 (et qui était, avec Boeing, l’une des deux plus prospères des huit grandes entreprises aérospatiales de l’époque), nous avions à un moment donné plus de 13 000 personnes sur notre site principal, avec moins de 1 000 personnes travaillant dans l’usine - ce qui a amené un témoin à se moquer : "Chez Martin Marietta, les frais généraux sont notre produit le plus important". Eugen Reichl confirme que ces contrats cost- plus ont également été une pratique courante en Europe pendant des décennies. Plus les coûts sont élevés, plus les bénéfices sont importants. Personne dans l’industrie n’était donc intéressé par une baisse des prix.

"Mec, tu es fou !"

Elon Musk est loin d’être le seul acteur majeur de l’industrie spatiale privée actuelle, mais il est le plus important et certainement son pionnier. En 2001, après avoir vendu PayPal, Musk était assis à Las Vegas avec des anciens de l’entreprise, et l’un d’eux lui a demandé ce qu’il prévoyait de faire ensuite. "Je vais coloniser Mars. Ma mission dans la vie est de faire de l’humanité une civilisation multiplanétaire" a-t-il répondu. La réaction de son collègue ? "Mec, tu es fou !".

Au cours de ses recherches sur Google, Elon Musk est tombé sur l’annonce d’un dîner organisé par une organisation appelée Mars Society au printemps 2001. Le prix d’entrée était de 500 dollars, mais Musk a fini par envoyer un chèque de 5 000 dollars, ce qui a attiré l’attention de Robert Zubrin, fondateur et président de la société. Zubrin a rencontré Musk et l’a invité à passer une journée dans son entreprise près de Denver. Musk a ensuite fait don de 100 000 dollars à la Mars Society pour financer le projet de station de recherche sur le désert de Mars. Pendant un certain temps, Musk a également siégé au conseil d’administration de la Mars Society.

J’ai rencontré Robert Zubrin en mai et je lui ai demandé quels étaient, selon lui, les facteurs qui avaient permis à Musk et à son entreprise SpaceX d’obtenir des résultats aussi extraordinaires : "Musk est motivé. Mais ce n’est pas l’argent qui le motive, il en a suffisamment. Il veut entrer dans l’histoire. Le facteur le plus important a été le refus de Musk d’adhérer à des programmes absurdes de cost-plus. Et il était doué pour mettre en œuvre des idées existantes qui avaient été rejetées auparavant. Par exemple, l’idée de ne concevoir que l’étage inférieur d’une fusée pour pouvoir la réutiliser avait été initialement proposée par Boeing, mais rejetée par la Nasa. Musk a construit la fusée Falcon Heavey en seulement six ans. Elle a une capacité de charge utile deux fois moindre que la Saturn 5, mais elle est largement réutilisable, contrairement à la Saturn et à ses prédécesseurs, qui ne pouvaient être utilisés qu’une seule fois. Le Starship de Musk, un véhicule entièrement réutilisable et totalement révolutionnaire, est en cours de développement depuis huit ans."

Colonisation de Mars

Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et de Blue Origin, et Richard Branson, le milliardaire britannique à l’origine de Virgin Galactic, sont peut-être les champions les plus en vue des voyages spatiaux privés. Bien que les médias se concentrent souvent sur le concept de tourisme spatial, qui consiste à offrir aux riches des voyages dans l’espace, Bezos et Elon Musk se sont tous deux fixé des objectifs plus ambitieux. Mais leurs motivations sont différentes. Bezos, en particulier, envisage un avenir dans lequel une part importante de la production industrielle aura lieu dans l’espace, afin de relever les défis environnementaux sur Terre. En 2016, le fondateur d’Amazon déclarait : "Je pense qu’au cours des prochaines centaines d’années, nous devrons déplacer notre industrie lourde hors de la planète. Notre Terre sera une zone résidentielle avec une industrie légère. Et c’est tout à fait logique ! L’industrie lourde n’a pas sa place sur Terre. Les ressources sont plus abondantes dans l’espace. Nous pouvons construire de gigantesques usines de fabrication de puces dans l’espace, puis envoyer les petits morceaux sur Terre. Nous n’avons pas besoin de les construire ici".

Musk, en revanche, souhaite installer des millions de personnes sur Mars, notamment parce qu’il est convaincu que l’humanité n’a aucune autre chance de survie à long terme. Des astéroïdes venus de l’espace ne cessent de frôler la planète Terre. Bien sûr, cela pourrait également se produire sur Mars, mais si cela se produit sur Terre et que des gens vivent sur Mars d’ici là, alors la survie de l’humanité serait assurée.

Depuis des décennies, les Etats-Unis souhaitent envoyer des humains sur Mars, mais les programmes spatiaux financés par le gouvernement n’ont guère progressé vers cet objectif. Bien que de nombreuses missions non habitées aient été couronnées de succès et aient permis d’approfondir notre connaissance de la planète, l’objectif d’un atterrissage habité sur Mars n’a pas été activement poursuivi, même après que le président américain George Bush a annoncé son "Initiative d’exploration spatiale" le 20 juillet 1989 : "D’abord, pour la décennie à venir - pour les années 1990 - la station spatiale Freedom… Et ensuite - pour le nouveau siècle - le retour sur la Lune… Et ensuite - un voyage vers demain - un voyage vers une autre planète - une mission habitée vers Mars".

Elan d’innovation

Trois mois après le discours du président Bush, la Nasa publiait un rapport sur l’exploration humaine de la Lune et de Mars. Les coûts étaient tellement incommensurables que les auteurs n’ont même pas osé inclure une estimation des dépenses. Mais un chiffre a fini par être divulgué à la presse : 450 milliards de dollars (l’équivalent d’environ 1,1 billion de dollars aujourd’hui).

Robert Zubrin s’est immédiatement rendu compte que le plan proposé était totalement irréaliste, beaucoup trop compliqué et d’un coût exorbitant. Zubrin, qui travaillait à l’époque chez Martin Marietta, a élaboré un plan détaillé, qui comprenait un certain nombre d’innovations destinées à réduire les coûts, comme l’élimination de la nécessité d’une station spatiale ou d’une base lunaire. Les responsables de la Nasa liés au programme de la station spatiale ont considéré sa proposition comme une menace directe, d’autant plus qu’il affirmait qu’une station spatiale n’était pas nécessaire en tant que lien intermédiaire pour se rendre sur Mars. Zubrin a révisé son plan initial. Le plan modifié était assorti d’une facture d’environ 50 milliards de dollars, soit deux fois plus cher que sa proposition initiale "Mars Direct", qui aurait coûté entre 20 et 30 milliards de dollars. Malgré ce chiffre plus élevé, le plan modifié ne coûtait qu’un huitième du plan initial de la Nasa.

Zubrin n’a pas lâché l’affaire et a publié en 1996 un livre salué, The Case for Mars, dans lequel il décrit en détail comment une mission vers Mars et la colonisation ultérieure de la planète rouge pourraient être réalisées. Bien entendu, un tel projet pose des problèmes, tels que les radiations et l’apesanteur, mais l’auteur proposait des solutions novatrices pour surmonter tous ces obstacles. Pour lui, il ne s’agit pas simplement de reproduire l’alunissage avec une brève visite sur Mars, en plantant un drapeau et en passant les prochaines décennies à se prélasser dans la fierté de cette réalisation. Ce serait selon Zubrin une perte totale de temps, d’argent et d’efforts. Le véritable objectif devrait être la colonisation de Mars. L’expert estimait que les premières missions sur Mars seraient probablement financées par l’État, mais que l’objectif à long terme d’établir une colonie sur la planète ne pourrait être atteint qu’avec l’innovation et l’investissement du secteur privé. Une telle colonie martienne pourrait exploiter de nombreux atouts, tel le fait qu’il est beaucoup plus facile et plus rentable d’accéder depuis Mars aux astéroïdes riches en ressources qui se trouvent entre la Terre et Mars. Zubrin pense également que les conditions de vie difficiles sur cette planète et la nécessité constante de trouver de nouvelles solutions à des problèmes inédits conduiraient à un élan d’innovation qui, en fin de compte, profiterait également à l’économie sur Terre.

Une telle vision ne deviendra peut-être réalité que dans quelques décennies, tout comme l’exploitation économique des astéroïdes. Aujourd’hui, la principale source de revenus de la technologie spatiale provient des satellites, dont beaucoup ignorent qu’ils jouent depuis des années un rôle clé dans divers aspects de notre vie quotidienne, de la navigation GPS à l’observation météorologique en passant par les télécommunications.

La privatisation des voyages spatiaux réduit constamment le coût des lancements de fusées, ce qui a par la suite réduit le coût de la mise en orbite des satellites. Cette évolution a également entraîné la transformation de l’industrie aérospatiale, qui était autrefois dominée par quelques grandes entreprises, mais qui connaît aujourd’hui une forte augmentation du nombre de start-up entrant sur le marché, créant ainsi un vrai dynamisme dans ce qu’on appelle le "New Space".

De Reagan à Obama

En 1984 déjà, Ronald Reagan prononçait un discours visionnaire prédisant un grand avenir au transport spatial privé : "Le troisième objectif de notre stratégie spatiale sera d’encourager l’industrie américaine à aller rapidement et résolument dans l’espace. Les obstacles aux activités spatiales du secteur privé seront éliminés et nous prendrons les mesures appropriées pour stimuler l’entreprise privée dans l’espace. Nous nous attendons à ce que les investissements liés à l’espace augmentent rapidement dans les années à venir, créant de nombreux emplois et une plus grande prospérité pour tous les Américains. Les entreprises intéressées par l’envoi de charges utiles dans l’espace, par exemple, devraient avoir facilement accès aux services de lancement du secteur privé… Nous allons donc faire jouer le plus grand atout de l’Amérique - la vitalité de notre système de libre entreprise".

Quelques mois plus tard, le président Reagan signait le Commercial Space Launch Act, un texte législatif ambitieux qui ouvrait la voie à la commercialisation des voyages et des technologies spatiales par les entreprises privées. Malgré cette étape importante, il faudra de nombreuses années avant que la vision de Reagan ne se concrétise. Après l’alunissage historique de 1969, les progrès de l’exploration spatiale américaine ont commencé à stagner. Il est devenu évident que l’Etat était trop lent pour s’attaquer à la prochaine frontière.

Toutefois, quelques personnes avant-gardistes, telles que Peter Marquez, ancien directeur de la politique spatiale du Conseil national de sécurité, ont joué un rôle crucial dans l’élaboration de l’avenir de la politique spatiale. Il a conseillé les administrations Bush et Obama. "Lorsque j’ai rédigé la politique spatiale nationale, j’ai gardé sur mon bureau une copie de la première politique spatiale de Reagan. Elle mettait l’accent sur ce que l’industrie commerciale pouvait faire. Depuis lors, nous nous sommes éloignés de toutes ces choses qui étaient censées être des règles strictes de l’ethos américain : faire confiance à l’industrie, au capitalisme, à la technologie. En 2010, je ne pensais pas faire quelque chose de révolutionnaire. Je ne faisais que remonter le temps jusqu’aux années 1980" explique Peter Marquez.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que Barack Obama, entre tous, a encouragé les voyages spatiaux privés. En 2016, le Washington Post rappelait ainsi qu’Obama avait "amené le capitalisme dans l’espace". Cependant, selon Robert Zubrin, cela n’était pas du tout intentionnel. "Obama n’était pas du tout intéressé par les voyages dans l’espace, il voulait dépenser l’argent dans des programmes sociaux. Lorsqu’on lui a suggéré que des entreprises privées devraient faire ce que le gouvernement avait l’habitude de faire, il a répondu : "Bonne idée !". Et c’est ainsi qu’Obama a fini par promouvoir les voyages spatiaux privés. La preuve que les meilleurs résultats sont, parfois, obtenus lorsque les hommes politiques se désintéressent totalement d’une question…

* Rainer Zitelmann est historien et auteur notamment de In Defense of capitalism et du récent How Nations Escape Poverty.

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