Orcet. Les ateliers théâtre du FJEP en fête. Vendredi et samedi, les enfants, jeunes et adultes des cinq ateliers théâtre du Foyer des jeunes et d’éducation populaire d’Orcet ont pris grand plaisir à montrer leur travail de l’année à leurs familles et amis. Créations, adaptations ont amené à l’élaboration de spectacles, tous adaptés et mis en scène par Maxime Chantel et Andreas Montero, comédiens professionnels.s
La soirée de vendredi était réservée aux deux ateliers des plus grands, sur la thématique du souvenir, avec un texte écrit par eux-mêmes. Les ados et jeunes ont présenté « Vivement le dessert » où des non-dits éclatent et les amitiés vacillent.
Quant aux adultes, le « Drame familial au cabaret » a donné à chacun d’entre eux un rôle sur mesure. Face aux difficultés d’une succession, entre cachotteries et rancœurs, espoirs et désillusions, cette famille de fortune arrivera à dépasser ses brouilles intestines pour continuer à avancer.
Au total, près de 400 spectateursL’après-midi de samedi a été consacré aux trois ateliers jeunesse dont le travail a réjoui le public venu nombreux. Pour commencer, les enfants ont fait entrer les spectateurs dans le « Royaume du clair de lune », un conte écolo-fantastique, où la situation était catastrophique. Un joli texte de Maxime et Andreas présente une reine des promesses décidée à raser la forêt.
Suivait la belle histoire du « Royaume des 5 sens » d’Éric Beauvillain, interprété par les plus jeunes : un enfant qui n’a pas de sens est recueilli par cinq fées délicieusement chapeautées qui lui font visiter les royaumes de l’ouïe, de la vue, du goût, de l’odorat et du toucher : un voyage initiatique truffé d’épreuves.
Et pour clôturer « Freddie et la malédiction de Miam », un univers poétique, rocambolesque, absurde et délirant que découvre le 28 e facteur du cercle des postiers disparus.
Près de 400 spectateurs enthousiastes ont applaudi des comédiens pleins de vie, saluant aussi d’autres acteurs de la manifestation : les bénévoles et les personnels des ateliers municipaux.
