Lily Bergaud, surnommé la Puce du Cantal, s'est éteint ce mardi à l'âge de 95 ans. Raphaël Géminiani, qui a livré de nombreuses batailles avec le Cantalien, se souvient de ses qualités de grimpeur et surtout de sa gentillesse inégalable.
« Oh ! Ce n'est pas vrai ! » Puis un long silence s'est installé. Raphaël Géminiani a eu du mal à masquer sa peine en apprenant le décès de Louis, dit Lily, Bergaud, disparu à l'âge de 95 ans ce mardi.
« Il était d'une gentillesse... Il n'y avait pas plus gentil que lui. Oh, tu m'as tué. Ça me fait de la peine. » Le « Grand Fusil », qui soufflera ses 99 bougies le 12 juin prochain, s'est alors remémoré les nombreuses batailles livrées sur le vélo avec le Cantalien.
Notamment cette étape du Tour de France 1958, remportée par la Puce du Cantal à Pau (l'une de ses deux victoires sur la Grande Boucle, en sept participations). « À l'arrivée, il m'avait dit : "Je n'ai quand même pas de chance. Pour une fois que je gagne, il faut que tu prennes le Maillot jaune. On ne parle que de toi". La presse avait en effet parlé de mon Maillot jaune et avait un peu oublié sa victoire. Ah Lily. C'était le roi du Cantal. C'était un bon petit grimpeur. »
, NDLR) avait été méchant avec lui. »
Manuel Caillaud