Pour une demeure familiale, le ticket d’entrée se situe aux alentours des 170.000 €. C’est à ce niveau, par exemple, que l’on trouvera une maison de ville offrant moins de 100 m2 habitables et trois petites chambres, dans un quartier résidentiel en dehors du centre-ville de Roanne. Pour plus d’espace intérieur et un extérieur plus conséquent, il faudra accepter un budget compris entre 250.000 et 350.000 €, selon la superficie, l’état du bien et sa situation.
Attractivité du centre-villeCes produits de centre-ville sont très recherchés par de jeunes familles actives qui tiennent à pouvoir effectuer tous leurs déplacements à pied. La proximité des écoles, des loisirs et des transports est, pour elles, un élément essentiel.
Les quartiers de l’hypercentre, de Mulsant, de l’avenue de Paris ou celui de la gare, sont les plus demandés par les familles dont un membre au moins travaille à Lyon ou à Saint-Étienne.
Îlot Foch-SullyÀ noter également, l’arrivée prochaine d’un nouveau quartier à Roanne sur ce que l’on appelle "l’Îlot Foch-Sully". Les premiers coups de pioche ont été donnés en mars dernier pour la construction de cet ensemble de logements (un peu plus d’une centaine), de commerces et de voies piétonnes, dans lequel prendra également place une résidence senior. De quoi créer un nouveau pôle d’intérêt pour l’immobilier local. Mais attention, les logements neufs seront proposés à la vente aux alentours des 3.000 €/m2.
La côte roannaiseSur le marché roannais, préférer la périphérie est un choix de vie. Le prix des maisons familiales n’y sont, en effet, pas forcément moins élevés. Les familles viennent chercher ici des biens et des jardins plus grands et davantage de tranquillité. Elles ne sont, cependant, pas prêtes à sacrifier les aspects pratiques et donc, choisissent des communes bien desservies et bien équipées. Toutes les situations à moins d’un quart d’heure de Roanne sont possibles. La côte roannaise, qui va de Riorges à Renaison, est particulièrement prisée.
Il en va de même, de l’autre côté de la Loire, pour le secteur dans le prolongement du coteau, incluant la commune de Saint-Vincent-de-Boisset. Au-delà de ces 15 minutes de route, en revanche, l’attrait des familles tombe en flèche et les prix aussi.
Une propriété haut de gamme pour 450.000 €En dehors de Saint-Étienne, on retrouve les mêmes caractéristiques sur les autres secteurs du département. Le plafond du marché, lui, se situe aux alentours de 450.000 €. Pour ce prix, en périphérie d’une des villes principales de la Loire, on peut acquérir une très belle propriété, avec des prestations haut de gamme, sur un terrain d’au moins 2.000 m2.
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Faut-il attendre une vraie baisse des prix de l’immobilier avant d’acheter à Roanne ?En fait, le prix des maisons ne baisse pas vraiment sur le secteur. Sur les logements les plus demandés par les familles, il y a encore beaucoup de demandes et pas forcément beaucoup d’offres en face. Après la période du Covid, le marché s’est emballé et les prix n’étaient plus en cohérence avec la réalité du marché. Aujourd’hui, les vendeurs ont encore du mal à accepter de baisser leur prix, surtout quand ils ont acheté au plus haut. En revanche, il est vrai que l’on a vu revenir les négociations dans les transactions.
Le DPE est-il l’argument principal de ces négociations ?Oui, c’est une problématique que l’on rencontre partout. Les acquéreurs y sont très sensibles et les banques qui ont tendance à ne pas financer les opérations où les travaux ne sont pas inclus. L’autre point majeur dans le centre-ville de Roanne, c’est la présence d’un stationnement. C’est un point bloquant dans neuf cas sur dix.
Quel est le profil de cette clientèle familiale ?Elle est devenue plus locale, des familles qui s’agrandissent et qui passent d’une commune à une autre. Auparavant, nous avions beaucoup de familles en provenance de Lyon ou de Saint-Étienne qui voulaient vivre à la campagne. Nous les voyons nettement moins actuellement.
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