Roméo Gontinéac (entraîneur d’Aurillac) :
« C’est très bien parce que les joueurs n’ont jamais lâché, même dans le dur des dix premières minutes où on s’est fait peur. Au fur et à mesure, on a commencé à se connecter et montrer qu’on était là. Chapeau bas aux joueurs et aux jeunes. Ils ont gagné le pari. Ce pari était presque gagné avec ces 18 joueurs champions de France alignés au moment de la 22e journée et à la fin on s’est fait peur mais ils ont montré qu’on est là et qu’on peut miser encore sur la jeunesse. On a essayé d’écarter le ballon, jouer sur les espaces. Ce qui est sûr qu’on n’a jamais lâché Valence pour qu’ils prennent trop d’écart. On a toujours été proche et ça nous a gardés dans le match, psychologiquement, c’était important. On s’était aussi fait peur en mêlée mais on a rectifié. Ça s’est enclenché et on a senti que Valence, une équipe déjà sauvée, a baissé le pied. »
Marc Palmier (ouvreur d'Aurillac) :« Le match, on ne l'attaque pas du bon bout. On tombe sur une équipe de Valence qui réussit tout ce qu'elle entreprend. On était venu pour faire un match plein dans l'investissement et on loupe nos dix-quinze premières minutes. Mais on a un regain d'énergie et on se base sur des choses assez simples pour revenir au score rapidement. On utilise beaucoup l'occupation, ce qui permet de les laisser dans leur camp et de provoquer des fautes de leur côté. On a profité de l'imprécision de Valence pour rester au score à la mi-temps et le match s'est refermé un petit peu.
Collectivement, on fait un très gros match, notamment les avants. Tout au long de l'année la touche a été compliquée, là il y a un gros match.
Après, on a pris le match par le bon bout, on a réussi à accélérer quand il fallait en deuxième période et à poser le jeu quand il le fallait. On a aussi su toucher les couloirs. On s'était dit que c'était un match important pour nous, derrière, chez les trois-quarts, pour développer du jeu, se lâcher. On avait une équipe un peu remaniée, comme à Aix en début de saison. Quand on joue collectivement et que tout le monde sait ce qu'il faut faire, ça tourne du bon côté. »
À Valence, Jean-Paul Cohade
