Les forces israéliennes ont mené de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza et le Hezbollah libanais a lancé des salves de roquettes vers le nord israélien, sur fond, samedi 13 avril, de crainte d’une attaque iranienne contre Israël.
À Washington, le président américain Joe Biden a dit, vendredi 12 avril, qu’il s’attendait à ce que l’Iran passe "bientôt" à l’action. Les États-Unis ont annoncé vendredi l’envoi de renforts au Moyen-Orient alors qu’Israël est en alerte face à cette possible attaque iranienne.
Ces derniers jours, Téhéran a promis une riposte à la frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas qui a fait, selon une ONG, 16 morts parmi lesquels deux généraux des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran. Le guide suprême et numéro un du régime, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé mercredi qu’Israël "devait être puni".
Le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran, a annoncé vendredi 12 avril avoir lancé "des dizaines de roquettes" sur des positions israéliennes, en réponse, selon lui, aux attaques israéliennes dans le sud du Liban.
Escalade majeureEn outre, face à cette menace, plusieurs compagnies aériennes ont décidé d’éviter l’espace aérien iranien. Après la compagnie aérienne allemande Lufthansa et sa filiale autrichienne Austrian Airlines, la compagnie australienne a annoncé dévier ses vols long-courriers entre Londres et Perth.
Depuis, les pays alliés d’Israël sont en alerte maximale, gardant en tête l’idée que, techniquement, l’Iran a les capacités militaires pour frapper durement Israël. Une attaque frontale serait alors une escalade majeure dans le conflit pour le moment circonscrit entre Israël et le Hamas avec le risque d’un embrasement total au Moyen Orient.
Face au risque "d'attaque imminente" de l'Iran, Biden réaffirme son soutien à Israël
Avec AFP