En difficulté sur la scène internationale, l’équipe français navigue entre l’élite et la seconde division, la faute a des résultats décevants la saison dernière. Ces derniers ont été symbolisés par le manque de réussite de Peter Sagan, qui n’a été que l’ombre de lui-même lorsqu’il pédalait sous ses couleurs. Un angle de vue peu constructif aux yeux de Jean-René Bernaudeau : « C’est un type exceptionnel qui nous a beaucoup apporté par son expérience et son mental. Il nous a amené une fierté qui nous manquait peut-être. Il est venu en assumant lui-même une (grande) partie de son salaire et laissera une trace indélébile dans notre histoire. On a compris avec lui qu’on pouvait grandir. Comme avec Niki Terpstra et Edvald Boasson. Mais aujourd’hui on voudrait plus se recentrer sur les Français », lance-t-il, offrant une belle opportunité à son interlocuteur.
En proie aux doutes du côté de sa propre écurie, le nom de Julian Alaphilippe revient avec insistance dans l’actualité. De son côté, la TotalEnergies serait ravie de pouvoir l’attirer dans ses filets : « Julian a sa place chez nous, il sait qu’il pourrait être notre nouveau Peter Sagan, surtout avec l’arrivée d’une nouvelle vague de jeunes coureurs talentueux chez nous. Il aurait cette place de leader, de meneur car c’est un exemple pour beaucoup de gamins. En plus, je sais qu’il aimerait notre esprit de famille. On revendique notre façon de vivre, à l’écart des standards du cyclisme actuel. On vit bien chez nous », conclut ainsi le manager français.