À ce point, c’est de la bêtise : Valérie Hayer ne voit rien des mutations historiques de la France. La tête de liste Renaissance aux européennes porte le déni du réel à son apex. Elle fait de la mauvaise foi et du mensonge les deux piliers de la politique du chef de l’État. La méthode, exaspérante, est celle des faussaires. Lundi soir sur CNews, confrontée à Marion Maréchal, la candidate macroniste a lancé ceci, parmi d’autres aplombs saugrenus : « Aujourd’hui, on a 7% d’étrangers en France. En 1930 on en avait 5%. Il est où le grand remplacement ? ».
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Donc, pour Hayer, la France homogène d’il y a un siècle reste peu ou prou semblable à celle d’aujourd’hui. Pour elle, l’accès bradé et massif à la nationalité – qui explique ce nombre stable des étrangers dans la statistique – n’a aucune incidence sur la physionomie de la nation et son unité. Devenir Français suffit à « faire France ». Or les mots d’Hayer, qui sont ceux du politiquement correct et du récit officiel, sont objectivement frauduleux. Ils falsifient la réalité. L’embrouille prend les gens pour des imbéciles. L’œil nu constate qu’un processus démographique de substitution de population est à l’œuvre depuis plus de trente ans sous l’effet de l’immigration de masse. Un peuple nouveau, portant une autre civilisation, islamique en l’occurrence, est en train de remplacer le peuple indigène en certains territoires. En fait, Hayer confirme que son mouvement ne fera rien pour entraver ce processus létal de dilution de la France française. Ben oui quoi, il est où le grand remplacement ?
Mardi, Gabriel Attal a promis des mesures « extraordinairement fortes » pour répondre à l’hyperviolence des « jeunes » et espérer un « sursaut ». Mais les actes tomberont à plat si le Premier ministre cautionne à son tour ces fadaises d’un « ensauvagement » et d’une « décivilisation » généralisés, n’ayant rien à voir avec la survenue d’une deuxième France ne partageant pas les mêmes valeurs. Or les crimes et les agressions qui se multiplient – mardi, un adolescent de 15 ans a été tué au couteau à Romans-sur-Isère, dans le quartier « sensible » de La Monnaie – sont le plus souvent les expressions de comportements tribaux, claniques, sexistes, importés par la culture islamique nord-africaine et africaine.
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À Achenheim (Bas-Rhin), une adolescente musulmane de 13 ans a été frappée par quatre mineurs car elle ne respectait pas le ramadan. Dans Le Figaro de ce mercredi1, le pédopsychiatre Maurice Berger observe que la violence « débute souvent dès l’enfance, dans des milieux familiaux où règne une violence acceptée culturellement, sur fond d’inégalité hommes-femmes ». Les réponses doivent donc être à la hauteur de ces réalités. Elles doivent, dès lors, stopper l’immigration islamique invasive et adapter la sévérité des peines à ce choc de cultures. Dans une note pour la Fondapol, l’ancien préfet Michel Auboin suggère également de lutter contre les appropriations de territoires en redonnant aux logements sociaux, d’où sont exclus les familles d’origine française, leur vocation initiale d’habitat temporaire2. Mais faut-il espérer une once de lucidité chez ceux qui ferment les yeux ?
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