Le Paris Saint-Germain reçoit, ce mercredi soir (21 heures), le FC Barcelone, en match aller des quarts de finale de Ligue des champions, nouvel épisode d’une rivalité devenue emblématique depuis la remontada en 2017.
Le PSG a commencé la saison en minimisant l’importance de la C1, priorité les années précédentes, mais officiellement plus une « obsession », déceptions obligent.
Mais l’entraîneur arrivé l’été dernier, Luis Enrique, obtient des résultats presque plus tôt que prévu, et reste en course pour un hypothétique triplé historique, avec le championnat et la Coupe de France.
Et avec la perspective d’affronter l’Atlético Madrid ou Dortmund en demi-finale, des adversaires a priori à la portée du Paris SG, atteindre la finale n’est plus du tout impensable. Surtout lorsque sa superstar Kylian Mbappé entend marquer l’histoire du club avant de s’en aller cet été, probablement vers le Real Madrid.
La remontada est restée dans la légende et les dicosMais le premier obstacle n’est autre que le FC Barcelone, l’un des plus titrés de la compétition avec cinq sacres et un ennemi intime. La fameuse “remontada” du 8 mars 2017, quand le PSG avait été renversé 6-1 au retour en huitième de finale après l’avoir emporté 4-0 à l’aller, est restée dans la légende et les dictionnaires.
Depuis, le PSG s’est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, obligeant les Catalans à des investissements irraisonnés pour compenser.
La remontada a donc eu des conséquences de long terme et la présence sur le banc catalan d’un certain Luis Enrique ce soir de 2017 ajoute du piment à ce nouveau chapitre.
Le coach d’en face, qui a été à la fois son coéquipier sur le terrain (1998-2004) et son capitaine quand il entraînait le Barça (2014-2015), Xavi, partage des idées similaires de possession et de beau jeu, mais avec quelques nuances.
Les deux effectifs sont très jeunes, avec une moyenne d’âge autour de 25 ans. Vitinha (24 ans), Bradley Barcola (21 ans) ou encore Warren Zaïre-Emery (18 ans) figurent parmi les armes de Paris : Luis Enrique apprécie les jeunes joueurs, plus malléables mentalement et dans le jeu.
Luis Enrique : « Gérer les émotions »Pour sa part, faute de moyens, le FC Barcelone compte de plus en plus sur de jeunes pépites, comme Lamine Yamal (16 ans) formé au club, à la Masia, ou Pedri (21 ans), acheté à Las Palmas, même si ce dernier est très incertain pour ce mercredi soir.
« Ça va être un grand match. Pas un joueur ou supporter n’ignore que ce sera très disputé, très serré et qu’il faudra être attentif à chaque minute », anticipe Luis Enrique. L’équipe est prête sportivement, « il s’agit maintenant de gérer les émotions », et peut-être encore davantage au retour le 16 avril, professe celui par qui l’humiliation arriva un soir de mars 2017.
AFP
Résultats et programmeMardi soir : Real Madrid 3 - Manchester City 3 (Real : Dias 12e csc, Rodygo 14e, Valverde 79e ; City : Bernardo Silva 2e, Foden 66e, Gvardiol 71e) ; Arsenal 2 - Bayern Munich 2 (Arsenal : Saka 12e, Trossard 76e ; Bayern : Gnabry 18e, Kane 32e sp).Ce mercredi soir : 21 heures, Paris SG - FC Barcelone, Atlético Madrid - Borussia Dortmund.