Un jeune homme, âgé de 22 ans, suspecté d'appartenir à la mouvance de "l'ultradroite violente" a été mis en examen, ce samedi 9 mars. Il avait été interpellé, mardi, lors d'un coup de filet mené par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Deux chefs d'accusation ont été retenus contre lui : "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes" et "acquisition, détention et cession d'armes de catégorie A, B et C, en relation avec une entreprise terroriste".
"Pleinement acquis à l'idéologie de l'ultradroite violente"Selon BFMTV, à l’issue de sa mise en examen, le suspect a été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD), qui a décidé de son placement en détention provisoire. "Sa mise en examen repose en particulier sur les indices de sa participation à des discussions sur un réseau social, et ce, alors que l’intéressé était pleinement acquis à l'idéologie de l'ultradroite violente", précise une source proche du dossier à Franceinfo.
Et d'ajouter : "Au cours des discussions de l'entraînement au combat et des projets d'action violente en lien avec l'idéologie d’ultra-droite". Deux autres suspects, âgés de 21 et 22 ans, ont également été interpellés par les enquêteurs la DGSI, et remis en liberté à l’issue de leur garde à vue, sans autre forme de poursuite.
