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Dans le petit village de Feuquières, dans l’Oise, Dominique Roy a transformé sa passion pour la chasse en une quête pour protéger son environnement. Depuis 1976, il chassait principalement au fusil, mais sa rencontre avec un chasseur à l’arc en 2010 a marqué un tournant dans sa vie. Séduit par cette pratique plus discrète et respectueuse de la nature, il s’est rapidement formé et a rejoint l’Association départementale des chasseurs à l’arc de l’Oise (ADCAO). Face à la distance qui le séparait du siège de l’association, il a pris l’initiative de fonder l’Amicale des chasseurs à l’arc Picards (ACAP) en 2012, enrichissant ainsi la communauté des chasseurs à l’arc.
Les ragondins, ces mammifères semi-aquatiques originaires d’Amérique, sont devenus une véritable nuisance en France. Introduits pour leur fourrure dans les années 1880, ils se sont multipliés en l’absence de prédateurs naturels, causant d’importants dégâts aux écosystèmes locaux. Ces rongeurs sont non seulement responsables de la destruction de berges et de cultures, mais ils sont également porteurs de la leptospirose, une maladie bactérienne dangereuse pour l’homme.
La leptospirose, transmissible par contact avec de l’eau ou de la terre contaminée par l’urine d’animaux infectés, peut entraîner des formes graves nécessitant une hospitalisation.
Dominique et ses compagnons de l’ACAP ont adopté une approche méthodique pour contrôler la population de ragondins. Avant toute intervention, ils s’assurent que le terrain est sécurisé et obtiennent les autorisations nécessaires. Cette démarche responsable montre leur engagement non seulement envers la chasse, mais aussi envers la préservation de la sécurité publique et la protection de l’environnement.
Environ une centaine de ragondins sont chassés chaque année par l’ACAP, contribuant ainsi à limiter les dégâts causés par ces animaux et à réduire le risque de transmission de maladies.
L’histoire de Dominique Roy illustre parfaitement comment la passion pour la chasse peut se transformer en un engagement écologique. En adoptant la chasse à l’arc et en fondant l’ACAP, il a non seulement trouvé une manière plus harmonieuse de pratiquer sa passion, mais il contribue également à la gestion d’une espèce invasive tout en sensibilisant à la protection de l’environnement.
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