Moins fringant et toujours en quête de son meilleur niveau depuis son retour de blessure, l’ouvreur argentin de l'ASM Clermont est un baromètre de l’équipe, qui a un réel besoin de repartir à la hausse.
Vendredi matin, lors de la mise en place de l’ASM, c’est Jules Plisson qui évoluait dans l’équipe des titulaires. Benjamin Urdapilleta n’était même pas dans celle des remplaçants et autres réservistes. « Ce n’est rien, a très vite rassuré Urios. Ce matin (ndlr : hier), il était un peu ensuqué, il est enrhumé ».
Le numéro 10 clermontois est resté au chaud mais il était, vendredi soir encore, annoncé apte à affronter les éléments hivernaux, pressentis tout à l’heure face à Oyonnax, un de ses anciens clubs. Depuis son retour d’une blessure à l’épaule (rupture d’un ligament à Pau en décembre), l’Argentin n’a pas retrouvé son influence dans le jeu, ni son niveau de performance.
« Oui, il n’est pas à son niveau, confirme son coach. Il est comme l’équipe, il a du mal à trouver cette confiance, d’abord en lui. Sur la reprise à Bayonne, il était encore un peu gêné. Face à Toulouse, on n’a pas su les mettre sous pression au pied et c’est de sa responsabilité. Cela montre qu’il n’est pas encore dans le truc. Le fait que l’équipe patine, et bien, il patine aussi et on a du mal à se trouver ».
38 ans ce lundiLe joueur arrivé l’été dernier, qui aura 38 ans lundi, a donc un challenge à relever. Celui de remettre son équipe dans le bon sens, dès ce samedi face à Oyonnax, avant celui de prouver qu’il peut encore jouer une saison de plus.
« Benjamin n’est pas à son meilleur niveau, c’est sûr. Mais je n’ai pas de doute sur le fait qu’il va le retrouver très vite », est convaincu Christophe Urios.
Christophe Buron
