Cusset. Un Grand Bal étincelant. Retrouver la lumière nécessite un long cheminement, plus que jamais en ces temps d’incertitude et de doute, pourrait être le message de Souhail Marchiche et Mehdi Meghari, les auteurs chorégraphes de ce Grand Bal offert au public, samedi soir.
Un spectacle très attendu par les fidèles des spectacles de la compagnie Dyptik, habituée du théâtre de Cusset. Retour vers la lumière, que les artistes vivent dans une étrange danse au début de la représentation. Un à un, ils sortent du public pour gagner la scène, encore dans la pénombre, un unique danseur livré à ses fragilités. Alors que des pulsions de vie naturelles les pousseraient à l’envol, les corps paraissent englués dans une gangue implacable. Effet des crises que traverse notre société postmoderne, les danseurs doivent se hisser hors de leurs carapaces fangeuses.
L’incertitude insoutenable du mal-être sera vaincue et transmutée en force salvatrice par la force de la musique et la lumière finalement retrouvée par-delà les épidémies dansantes. Magie de la pulsion de vie qui émane des corps dansants. Un spectacle grandiose et lumineux qui a été salué par une standing ovation du public enthousiaste.