Ce onzième succès de la saison, le sixième à domicile où ils sont toujours invaincus, permet aux Toulousains de conforter leur place de leader en comptant désormais huit points d’avance sur le Stade français, battu la veille à Perpignan.
Les Rouge et Noir comptent également seize points de plus que leur victime du soir, qui sort du Top 6 après cette troisième défaite en cinq matches, la troisième consécutive à l'extérieur du champion de France en titre.
Privé de huit joueurs retenus par le staff des Bleus pour préparer le Tournoi des six nations(Dupont, Ntamack, Jelonch, Flament, Baille, Marchand, Ramos et Jaminet), le quintuple champion d’Europe avait notamment décidé d’aligner son habituel ailier argentin Juan Cruz Mallia à l'ouverture.
A l’image de son équipe, maladroite et peu inspirée, l’Argentin a eu du mal à guider les siens en première mi-temps. Plus entreprenants à défaut d’être réalistes, les Montpelliérains ont concrétisé leur légère domination grâce au pied de leur ouvreur Louis Carbonel (3/4) pour atteindre la pause en tête (9-3).
L'ange Capuozzo
Plus conquérants au retour des vestiaires, les Toulousains ont également bien été aidés par l'indiscipline héraultaise. Sanctionné de deux cartons jaunes en moins dix minutes, d'abord Jan Serfontein (54e) puis Thomas Darbon (61e), le tenant du titre a payé cash ses infériorités numériques en encaissant deux essais de Guillaume Cramont (56e) et Ange Capuozzo (18-9, 66e).
L'international italien, que les Français retrouveront face à eux pour l'ouverture du Tournoi dans une semaine, s'est ensuite illustré une deuxième fois pour offrir le bonus offensif aux siens à l'issue d'un slalom le long de la ligne. Les Rouge et Noir peuvent le remercier. Les Bleus, eux, seraient bien inspirés de surveiller de près le lutin transalpin.