À dix jours de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre – 18 décembre), le président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët, a accordé une interview à nos confrères de L’Equipe. Il y aborde notamment l’avenir de Didier Deschamps, qui pourrait perdre son poste de sélectionneur si les Bleus n’atteignent pas le dernier carré du Mondial. De quoi donner un brin d’espoir à Zinedine Zidane, qui rêve toujours de s’asseoir sur le banc de l’équipe de France.
« On est bien d’accord tous les deux, on se verra tout de suite après la Coupe du monde. Si on va en demi-finales, c’est lui qui a le choix. S’il se sent motivé pour continuer, on ne discute même pas. Si on n’est pas dans le dernier carré, on discute… Dans cette hypothèse-là, c’est moi qui ai la main. On verra selon les circonstances. Cela dépend du jeu, si le champion du monde nous a battus… Mais si Didier n’est pas dans le dernier carré, il ne reste pas en place de façon certaine. »
Le patron de Fédé en a également profité pour évoquer sa situation personnelle et les accusations de harcèlement sexuel. « J’ai envie d’aller au bout de mon mandat. J’ai deux ans derrière la Coupe du monde. Si Didier reste, je pense que je resterai. Sinon ? J’en parlerai avec les membres du comex qui sont mes patrons. Je ne suis que leur porte-parole. Il y a un audit en cours. Il va se terminer assez vite. Je suis parfaitement serein sur son issue. Ensuite, concernant ce qui est paru dans la presse, il y a une plainte de ma part, une autre de la Fédération et une de Florence Hardouin. Pour moi, cette affaire est terminée. J’ai fait ce qu’il fallait. Et je n’ai jamais fait ce qui m’est reproché. »