Grève de la collecte des ordures ménagères, jour 2. Ce mardi 8 novembre, les agents de la collecte de Saint-Flour communauté n’ont toujours pas embauché. Comme la veille, ils se sont retrouvés aux aurores, au village d’entreprise et sans camions cette fois, pour montrer leur mécontentement et demander une harmonisation par le haut de leurs régimes indemnitaires.
Négociations« On veut des négociations, collectives, expliquaient-ils. Lundi, on a eu un signe de nos élus qu’à 12 h 04, alors qu’on était postés depuis 5 heures, et qu’on en a vu passer quelques-uns devant nous…
Et quand on nous a réunis, ce n’était pas pour nous faire des propositions, mais pour nous expliquer que notre mouvement était irrégulier. Depuis, on a lu que nos élus étaient d’accord pour nous rencontrer à nouveau. Alors on va attendre, le temps qu’il faudra, et quoi qu’il nous en coûte.
Rencontre mercrediDes agents d’autant plus déterminés qu’ils ont été galvanisés « par tous les soutiens qu’on a reçus. On a eu des messages très sympas sur les réseaux sociaux, des gens nous ont apporté une collation lundi, on a eu plein de messages, de collègues de l’interco, même d’élus. Les gens comprennent notre mouvement, on a l’impression, et voient qu’on ne fait pas ça pour les gêner, mais parce qu’on a besoin de ces primes, et qu’on les mérite. »
Dans la journée, les élus de Saint-Flour communauté leur donnaient rendez-vous pour des discussions, ce mercredi dans la matinée.En attendant, le service de la collecte est adapté, et du personnel habilité à exercer leur tâche est réaffecté. Hier, deux des huit camions de Saint-Flour communauté ont pu enlever des déchets.
Yann Bayssat