Revue des effectifs ce samedi 16 juillet dans la cour du centre de secours de Clermont-Ferrand. Un groupe de vingt-quatre sapeurs-pompiers issus des casernes de Cournon, Riom, La Tour d'Auvergne, Riom... ont été mobilisés quelques heures plus tôt, pour partir renforcer leurs collègues qui luttent, depuis le 12 juillet, contre les incendies dans le Sud-Ouest de la France : " Mille deux cents pompiers sont mobilisés à l'heure actuelle sur ces feux de forêt, c'est énorme. Cela sollicite beaucoup de monde et cela nécessite donc beaucoup de relais et beaucoup de moyens", indique le lieutenant-colonel Sylvain Crouseaud.Les pompiers puydomois ont rejoint d'autres renforts au centre de secours de Riom avant de partir pour la région bordelaise.
Cantal, Allier, Savoie...Les vingt-quatre sapeurs-pompiers puydomois embarqués dans sept engins, ne partent pas seuls. Ils ont rejoint d'autres renforts venus du Cantal, de l'Allier, de l'Isère, du Rhône et de la Savoie au centre de secours de Riom avant de partir, ce samedi après-midi, vers la région de Bordeaux. Soit, au total, près de cent cinquante hommes et femmes avec une mission bien précise : " Ils ne vont pas lutter directement contre les incendies mais ils peuvent être appelés pour protéger des bâtiments et des maisons menacés par les feux", détaille le lieutenant-colonel Crouseaud. "Leur mission est aussi d'intervenir sur des feux urbains que ne peuvent plus assurer nos collègues pris sur les incendies à La Teste-de-Buch et Landiras. Nous sommes habitués à envoyer des renforts pour des feux au moment de l'été, mais envoyer un groupe urbain, c'est extrêmement rare ".
Troisième départ en dix joursCe départ de renforts auvergnats n'est pas le premier de l'été. Le 5 juillet, soixante-neuf sapeurs avaient en effet rallié la région d'Avignon à titre préventif et vendredi 15 juillet, une soixantaine de soldats du feu ont gagné les Bouches-du-Rhône.
La mission des pompiers partis ce samedi en Gironde doit durer une semaine. Des départs qui en annoncent peut-être d'autres : "A mi-juillet, relève Sylvain Crouseaud, on a une intensité de sécheresse qui est celle d'une fin de mois d'août".
Leïla Aberkane