Dans la "boucle whatsapp" qu'utilisent les comités de soutien à Valérie Pécresse pour communiquer, celui de la Corrèze, qui a été lancé ce jeudi 20 janvier, aura sans doute un poids particulier.
Tout simplement parce que la candidate LR à la présidentielle va s'appuyer sur son "département de cœur" - celui de son mari, où vivent toujours ses beaux-parents - pendant la campagne. Elle l'a "prouvé" cette semaine en choisissant Uzerche pour cadre à l'émission de BFM TV, La France dans les Yeux, estime le sénateur Claude Nougein, qui coprésidera le comité de soutien départemental avec la députée Frédérique Meunier.
Des rentrées politiques à Brive depuis 2019"Valérie Pécresse a en outre choisi Brive pour faire sa rentrée politique depuis 2019 (sauf en 2020, à cause de la pandémie de Covid, NDLR), fait valoir Claude Nougein. Elle a toutes les qualités corréziennes, celles que nous avions découvertes chez Jacques Chirac. Elle a tout d'abord du bon sens, le goût du travail et une attention aux autres, une chaleur humaine qu'on ne retrouve pas chez tous les politiques."
L'idée de Valérie Pécresse, précise Frédérique Meunier, est de "faire remonter les idées de la base. Ce sera notre rôle" dans ce comité de soutien qu'animera Eddie Marcos, adjoint au maire de Malemort.
Quatre vice-présidentsCette équipe corrézienne est par ailleurs constituée de quatre vice-présidents. Le maire de Brive Frédéric Soulier, un "pécressiste" de la première heure, Christophe Arfeuillère, maire d'Ussel ; Jean-Jacques Dumas, maire de Saint-Ybard et président de l'association des maires de la Corrèze ; et enfin Pascal Coste, président du conseil départemental qui était pourtant un soutien de Xavier Bertrand lors de la primaire de la droite.
"J'avais fait le choix de l'amitié et Valérie l'a bien compris, elle n'est pas rancunière. Ce qu'on ressent avec elle, c'est l'unité. Notre famille politique est rassemblée autour de cette femme de "faire"."
"Il faut voter utile"Le comité de soutien entrera vraiment en activité en février. Des "rencontres avec les Corréziens" seront organisées "dans chaque chef-lieu de canton". L'objectif est " de convaincre les gens de sortir du vote contestataire, précise Claude Nougein. Le premier tour n'est pas un moment fait pour se défouler. Il faut voter utile."
Valérie Pécresse pourrait revenir en Corrèze, "sans doute en mars", dans le cadre de sa campagne, mais dans des conditions qui restent à définir en fonction de la situation sanitaire.
Tanguy Ollivier
