De nouvelles recherches ont été lancées, ce lundi, à Cagnac-les-Mines, le village du Tarn où vivait Delphine Jubillar jusqu'à sa disparition en décembre 2020, a constaté un correspondant de l'AFP.
Outre les gendarmes, des militaires des Fouilles opérationnelles spécialisées (FOS), une unité de l'armée, sont mobilisés, selon une source proche de l'enquête.
Près d'une ferme ayant brûlé voici quelques mois, au lieu-dit Drignac, un correspondant de l'AFP a aperçu cinq véhicules de gendarmerie et deux fourgons blancs banalisés avec des militaires en treillis à l'intérieur.
Les enquêteurs espèrent toujours retrouver le corps de l'infirmière disparue, estimant qu'il leur fournira des éléments déterminants pour élucider l'affaire.
Révélations d'un codétenuSelon les informations de TF1/LCI, un périmètre d'une quinzaine d'hectares a été installé par les gendarmes autour de cette ferme située à proximité du domicile de Cédric et Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Cette ferme a déjà été fouillée mais les militaires n'avaient rien trouvé.
Un codétenu de Cédric Jubillar, sorti de prison à l'automne dernier, a expliqué aux enquêteurs que le peintre-plaquiste lui a fait des confidences sur le lieu où il aurait enterré le corps de sa femme. Dans "un endroit qui a déjà brûlé", sans plus de précisions, à un niveau "peu profond". Une information révélée par Le Parisien.
Cédric Jubillar, le mari de l'infirmière, a été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin. Il affirme être innocent, multiplie les demandes de mise en liberté. La dernière demande a été rejetée, vendredi 15 janvier, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse.