Lors d’une intervention au l ycée agricole de Montluçon-Larequille, le major Claude Delahousse, de la Gendarmerie nationale, a évoqué le harcèlement scolaire et le cyber-harcèlement et leurs conséquences.
Il a aussi et surtout souligne « qu’avec les smartphones, on ne peut pas tout dire et pas tout faire. Car tout est récupérable, cela reste à vie même sur des appareils reconditionnés ».
En quelques clics, 48.000 fichiers issus d’un portable ont été saisis.Et la démonstration suivait, une vidéo montrant une section de la gendarmerie scientifique en capacité de récupérer, en quelques clics, 48.000 fichiers issus d’un portable ont été saisis.
Le but du gendarme était aussi de sensibiliser une soixantaine de lycéens des classes CAPA 1, CAP2 et BAC1, BAC2 « sur les conséquences pénales pouvant briser la vie de jeunes adultes et de les responsabiliser ».
Son intervention a aussi permis d’aborder la question de la Sécurité routière. Une question d’un grand intérêt pour ces jeunes en âge de passer le permis. D’autant plu qu’avec les fêtes de fin d’année, « les risques de se mettre dans un mauvais cas sont importants ».
Vitesse, alcool, drogue, autant d’infractions dont les conséquences pénales ont fait réfléchir les élèves. Pour le militaire, « le but n’est pas de faire faire de faire peur ou d’empêcher de vivre, simplement de faire prendre conscience ! ».
Célestine Dumont, CPE du lycée, a confié à cette occasion « que la campagne contre le harcèlement est à rééditer annuellement. C’est important. Cette année, la sécurité routière et le passage du permis sont aussi programmés ».
« Nous avons pu mettre en place un partenariat avec l’auto-école Crescent, a-t-elle poursuivi. Les plus de 15 ans pourront passer le code, les internes pouvant suivre des cours deux fois par semaine. Les responsables légaux des élèves paient ces cours mais nous avons pu avoir des tarifs préférentiels ».