L'un n'a pas prononcé plus de trois mots à la suite, le second a eu du mal à s'arrêter. Au procès du 13-Novembre, deux habitués du café des frères Abdeslam ont donné à voir l'ambiance aux "Béguines" dans les mois précédant les attentats. Il apparaît très vite que Rafik H., qui témoigne en visioconférence depuis les locaux du parquet fédéral belge, préférerait être ailleurs. Ses réponses sont brèves, son audition laborieuse.