Menacés de "contentieux" par la France dans le conflit des droits de pêche post-Brexit, les Britanniques ont accordé 23 licences supplémentaires, un chiffre très inférieur aux 104 licences réclamées par Paris et qui a provoqué la colère des pêcheurs français. Le gouvernement français va examiner avec les pêcheurs la "stratégie" à adopter pour les dernières licences de pêche non encore accordées par Londres, sans exclure un contentieux pour une partie d'entre elles. Selon Catherine Coron, Maître de conférences à l'université Panthéon-Assas, "Ce qui serait idéal, c'est de laisser la Commission européenne faire son travail et que nous apparaissions, nous Européens, unis de façon à ce que tous les droits des pays européens soient respectés".