La première victime serait morte sur place, dans le quartier de Grazailles, tandis que la deuxième, transportée à l'hôpital, y aurait succombé à ses blessures.
Aucune des victimes n'était connue pour des affaires de stupéfiants, a encore fait savoir la procureure, pour qui, à ce stade, rien ne permet d'affirmer qu'il se soit agi d'un règlement de comptes.
Une source proche de l'enquête avait estimé précédemment qu'il pourrait s'agir d'un règlement de comptes entre bandes rivales, sur fond de trafic de drogue.
Selon cette source, dans une possible manœuvre de diversion visant à mobiliser des équipes de police loin des lieux des meurtres, plusieurs feux de poubelles et de palettes ont été allumés un peu plus tôt dans un quartier éloigné de celui de Grazailles.
La procureure a confirmé l'existence de ces feux, tout en précisant que rien ne permettait pour l'instant de les relier à la mort des deux jeunes.
AFP