Ce sont des joyaux qui vont, enfin, retrouver leur écrin d’origine. Le 9 novembre, vingt-six œuvres, dont la magnifique statue « bochio » du roi Béhanzin, quitteront le musée du quai Branly pour s’en retourner au Bénin. On le sait, l’itinéraire de ces trésors est une affaire de spoliation. En 1892, en pleine guerre coloniale, le général français Dodds avait mis à feu et à sang l’ancien royaume du Dahomey, dans l’actuel Bénin, et pillé ces œuvres appartenant à Béhanzin, capturé et condamné à l’exil aux Antilles, puis en Algérie.