Déjà exigé dans les lieux de culture et de loisirs depuis le 21 juillet, le pass sanitaire prend la forme d'un QR code témoignant d'un schéma vaccinal complet, de la négativité d'un test Covid-19 ou du rétablissement de la maladie.
Désormais, "un dépistage négatif sera valide 72 heures et non plus 48 heures pour les non-vaccinés", a déclaré le ministre de la Santé dans une interview au Parisien dimanche, après le quatrième samedi de mobilisation des opposants au pass sanitaire, qui a rassemblé 237.000 manifestants à travers la France.
Objectif : 50 millions de primo-vaccinés fin août
Autre assouplissement : "il sera possible d’effectuer des autotests supervisés par un professionnel de santé, en plus des tests antigéniques et PCR. Eux aussi seront valables 72 heures".
Le pass ne sera pas demandé pour une visite chez un médecin généraliste, a rappelé le ministre. En revanche "dans les hôpitaux, il le sera, mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents", a-t-il dit.
Il s'est par ailleurs dit confiant quant à l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés d'ici la fin août.
"Nous allons probablement devoir réquisitionner des soignants de métropole pour sauver des vies. On en est là", a-t-il déclaré.
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) August 4, 2021
En métropole, "nous allons devoir déprogrammer des soins et appeler du personnel en congés, rouvrir en urgence des lits de réanimation" dans les départements du sud les plus touchés, a-t-il dit en précisant que des transferts des malades vers d'autres régions étaient également en préparation.
— Armée française - Opérations militaires (@EtatMajorFR) August 5, 2021
Un Conseil de défense sanitaire se tiendra mercredi par visioconférence. Il y sera notamment question de l'injection d'une troisième dose de vaccin aux personnes les plus vulnérables.
AFP