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Dans un contexte particulièrement tendu avec l’Otan après l’incident ayant impliqué la Royal Navy au large de la Crimée, la Russie a engagé ce vendredi des exercices militaires en Méditerranée orientale. Un groupe naval britannique est présent dans la zone.
Navires de guerre, croiseur et aviation à long rayon d’action. La Russie a lancé ce vendredi des exercices navals et aériens en Méditerranée orientale. En déployant des frégates et des sous-marins, dont certains sont équipés de missiles de croisière Kalibr, l’armée russe indique vouloir tester son équipement dans des conditions climatiques complexes et travailler la défense de ses deux bases en Syrie, celles de Tartous et de Hmeimim. C’est sur cette dernière qu’ont été transférés deux avions de chasse MiG-31K capables de lancer des missiles hypersoniques Kinjal.
Ces manœuvres débutent dans un contexte de regain de tensions avec l’Otan. Mercredi, le destroyer britannique HMS Defender a pénétré dans les eaux territoriales de la Russie au large de la Crimée, essuyant, selon Moscou, des tirs de semonce, ce que Londres dément. Dénonçant une «provocation», la diplomatie russe a adressé une mise en garde à l’Otan en déclarant que l’activité de celle-ci mettait en question la pertinence de l’Acte fondateur entre l’Alliance et Moscou.
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