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La Russie est un voisin important avec lequel il est nécessaire de mener un dialogue stratégique, a déclaré le président français Emmanuel Macron, notant qu’il n’a pas besoin d’un sommet européen pour rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine. « Aujourd’hui, nous construisons enfin le début d’une stratégie envers la Russie (…) C’est un voisin important avec […]
Macron a qualifié la Russie de voisin important
La Russie est un voisin important avec lequel il est nécessaire de mener un dialogue stratégique, a déclaré le président français Emmanuel Macron, notant qu’il n’a pas besoin d’un sommet européen pour rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine.
« Aujourd’hui, nous construisons enfin le début d’une stratégie envers la Russie (…) C’est un voisin important avec lequel nous devons mener un dialogue stratégique » , a déclaré Macron lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet européen à Bruxelles. Selon lui, il y a eu des progrès à cet égard au cours des deux dernières années.
« Je ne suis pas du tout obsédé par le sommet de l’UE à 27 (avec la Russie), car il doit être absolument équilibré et uni. Je vais vous le dire honnêtement, je n’ai pas besoin d’un sommet de l’UE pour rencontrer Vladimir Poutine. Je l’ai rencontré plusieurs fois et je continuerai à le voir» , a souligné le président de la république.
Auparavant, le Financial Times, citant des sources diplomatiques, avait écrit que les dirigeants allemand et français, Angela Merkel et Emmanuel Macron, souhaitaient que l’Union européenne envisage d’inviter le président russe Vladimir Poutine au sommet. L’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a confirmé que l’initiative de tenir le sommet de la Fédération de Russie et de l’UE appartient à Merkel, elle est soutenue par Macron et devrait être discutée par l’Union européenne, alors qu’il est important de comprendre si tous Les membres de l’UE conviennent d’une réunion entre la Fédération de Russie et l’UE. Vendredi, le président lituanien Gitanas Nauseda a déclaré que les dirigeants européens avaient décidé de ne pas tenir de sommet conjoint avec la Russie.