Ce n'est pas encore cette année que Julian Alaphilippe succédera à Bernard Hinault, dernier vainqueur Français de l'Amstel Gold Race, il y a déjà quarante ans. Ce dimanche, à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, le champion du monde a coincé physiquement, alors que la classique néerlandaise se décantait sous l'impulsion du grand favori, Wout Van Aert (Jumbo-Visma).
— France tv sport (@francetvsport) April 18, 2021
Le Montluçonnais de la Deceuninck-Quick-Step, à la limite de la rupture, n'a pu accompagner le Belge, ce qu'ont réussi seulement Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe) et Thomas Pidcock (Ineo Grenadiers), le jeune Britannique vainqueur de la Flèche brabançonne, mercredi.
Dans un sprint ultra serré, Wout Van Aert a eu sa revanche sur Pidcock, qui l'avait battu en Belgique, mercredi, Schachmann prenant la 3e place.
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Derrière ce trio, le champion du monde s'est mêlé au sprint du peloton pour aller chercher une place d'honneur et s'est classé 6e et premier Français.
Une 5e top 10 en six participations pour le natif de Saint-Amand-Montrond, qui s'est découvert dans la 12e et dernière ascension du Cauberg, après que ses coéquipiers, le Clermontois Rémi Cavagna et Pieter Serry notamment, aient roulé à un train d'enfer jusqu'au pied de cette côte, à ving kilomètres de l'arrivée.
Jusque-là, le leader de la Deceuninck s'était montré discret, se faisant presque oublier en restant caché dans le peloton. Son attaque ne provoquait cependant pas la sélection espérée et Julian Alaphilippe se faisait même déborder après le sommet du Cauberg, dévoilant ses limites physiques actuelles.
En difficulté et piégé par une attaque conjointe des Ineos-Grenadiers et de Wan Aert, le Bourbonnais revenait dans les roues à 14 km de l'arrivée. Mais il abdiquait trois kilomètres plus loin, quand Van Aert en remettait une couche, avec dans sa roue Schachmann et Pidcock, battu finalement de quelques centimètres sur la ligne.
Le classement
Raphaël Rochette