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Sardinha Cup 2021 : retour sur la Course 1 – 250 milles

Mercredi 07 avril, 09h00 du mat’, d’abord la chaussette droite, ensuite la chaussette gauche, une gorgée de café…

Là vous vous dites ça va être long… je vous confirme c’était très long !

S’il nous a fallu 3 jours pour décider à une semaine de l’événement de nous engager sur cette très belle épreuve du circuit figaro, il nous faudra du temps pour digérer cette première étape !

Comparé au panel d’émotions vécues sur l’eau, la course contre-la-montre précédent le départ pour régler les détails de notre participation m’apparait aujourd’hui d’une simplicité et d’une facilité déconcertante.

On en a bavé, mais je voulais en profiter pour remercier tous ceux grâce auxquels nous sommes là à batailler essentiellement contre nous-même : le coach qui a adhéré à l’idée très rapidement, la FFYB qui a accepté de nous suivre dans ce défi un peu fou, Damien Cloarec qui nous fourni un bateau très bien préparé clefs en main, Alexis Loison et la voilerie Technique voile pour  la garde-robe, le Team Vendée Formation pour son accueil et son support/soutien tout au long des deux dernières semaines, ses coureurs bien sûr qui partagent leur expérience du figaro 3 avec un plaisir évident. C’est un vrai plaisir de retrouver toute cette famille du figaro avec cette impression finalement de ne pas l’avoir quitté il y a si longtemps.

Ceci étant dit, passons à la course dont le bilan comptable est assez brutal avec une arrivée 7h00 après le premier… 7h00, sur une solitaire, avec des étapes de 3 à 5 jours, ça peut arriver, en ratant le train d’une bascule de courant dans un endroit ultra stratégique comme le raz de Sein, quand la porte se ferme devant ton nez… mais sur une course de 48h qui finalement a duré une journée et demie pour les premiers ça fait beaucoup ! Ca a été une grande première pour moi et quelle première.

Après un bon départ, positionné où nous le souhaitions, sous la flotte de droite pour pouvoir accélérer et avoir du vent frais, nous n’avons pas su choisir notre côté et jonglons entre ceux de droite qui reviennent fort avec de la droite et ceux de la gauche qui reviennent avec de la gauche. Qu’à cela ne tienne, nous enroulons la bouée de dégagement au contact et cela nous va bien.

Crédit photo : Jean-Baptiste d’Enquin

Nous manoeuvrons, premier envoi de spi, premier empannage : poisson d’avril, l’écoute se décroche mais nous réagissons vite, on remonte le génois le temps de raccrocher la petite farceuse. On s’en sort plutôt bien, il n’a pas fallu affaler le spi !

Bref, nous soufflons un coup, les copains sont à côté, tout va bien nous sommes là pour ça ! Nous maintenons le rythme, le vent n’est pas vraiment calé comme prévu, mais peu importe, notre route est plus directe et nous avons peu de doutes sur les conditions qui vont nous accompagner sur toute la descente.

Le vent va adonner, se renforcer et nous allons filer sur des rails : au programme, un bord de sanglier comme les figaristes les aiment sous spi d’abord puis transition pour le gennaker toujours sur la portière quand le vent continuera sa rotation.

Sur le début de nuit, nous avons un moment dur juste avant la rotation, un déficit de vitesse sans raison apparente que nous n’expliquons que par des algues. Nos voisins en profitent pour nous passer sur et sous le corps, nous tentons des cordes à nœuds, peut-être que ça marche peut-être que non, toujours est-il que l’hémorragie se calme.  

Stratégiquement parlant par contre, ça limite les possibilités… recroiser derrière la flotte pour empanner dans les derniers ou empanner comme prévu avec la rotation du vent et nous caler au vent de la flotte. Le premier bateau y va, nous suivons et en quelques minutes, c’est toute la flotte qui s’engage en bâbord sur le bord tant attendu « tout schuss ».

Il fait nuit mais le ciel est clair, les étoiles filent de temps en temps tout comme les figaros. Ca appuie sur le foil, ça mouille, ça zigzague dans les vagues et on kiffe comme des gosses ! Ca caille sévèrement mais les nouvelles sensations compensent le brumisateur.

A partir de là, si nous pensons aller vite, on sent que nous sommes réglés à peu près, il manque un truc qui permettrait d’aller un peu plus vite mais surtout de maintenir notre position au-dessus de la flotte. Ce truc, après quelques discussions sur les pontons a posteriori, c’est l’angle d’incidence du foil et le positionnement du matériel à l’intérieur du bateau.

Ce même truc en plus d’un manque de communication sur nos objectifs en terme de trajectoire nous fait perdre la flotte. Nous enroulons difficilement la bouée située en face de l’estuaire d’Arcachon 4 milles derrière les copains.

Et la suite correspond à peu près à la mort lente du petit faon… On est derrière, on s’accroche, on voit encore nos adversaires, mais les conditions ne nous seront pas favorables pour une remontada ou même une remontounette, ça nous aurait largement suffit. C’est même tout l’inverse. Un vent plus faible, plus dans l’axe de notre route nous avons malgré tout encore de l’espoir en passant devant Saint-Gilles voyant 2 bateaux à l’AIS.

Reste le tour de l’île d’Yeu, comme une longue peine à purger… Si nos concurrents font le tout à 6 nœuds comme des fleurs à batailler comme des chiffonniers pour doubler le voisin, l’exercice devient pour nous un long long jeu de patience. Nous nous retrouvons plein vent arrière, de nuit, à tirer des bords contre le courant dans un souffle léger plafonnant trop longtemps à 2-3 nœuds. Silence, respiration, concentration… exploiter le moindre souffle, surveiller le ciel (il ne s’y passe pas grand-chose mais bon…), réfléchir aux différents scénarios possibles. Un regard sur les cartes de courant ; il nous sera favorable pour enrouler la pointe de l’île enfin, mais de face pour l’autre côté… rester calme, essayer de trouver le positif, rester concentrer.

Le jour commence à se lever, dévoilant une mer lisse, les courbes et les creux de cette petite île, quelques petites bandes de sable, et une pointe pleine de cailloux autour de la tourelle des chiens perrins. Nous enroulons cette marque de parcours au près sous gennaker, prolongeons un peu dans une risée assez localisée avant de virer. Recommence une lutte acharnée contre le courant, au point que nous nous retrouvons à faire la course cotre des cailloux et des casiers. Si l’eau défile bien le long de la coque et des appendices, nous pouvons « compter les carreaux de la piscine ». Au pire moment, nous avançons à 0,3 nœuds sur le fond. 2 solutions, envisager de mettre l’ancre si jamais la vitesse passe sous la barre des 0 ou bien mettre le moteur… Inenvisageable.

On tient bon, une main sur la barre, l’autre sur les écoutes, on ne bouge plus, les yeux river sur les penons matérialisant les filets d’air sur les voiles et sur les écrans affichant la vitesse du bateau. Nous sommes repassés sous génois, le gennaker ne portant plus. Et le miracle fini par arriver une bande de vent léger mais effective approche, apporte un poil d’appui dans les voiles et le bateau tout doucement se désenglue. Nous passons la barre des 1 nœuds, ça parait ridicule, mais c’est presque l’euphorie, cela fait des heures que nous luttons et enfin, nous pouvons desserrer les dents. Nous mettrons encore 3-4 heures à rejoindre l’arrivée. Un zodiac nous accueille et nous annonce que nous franchissons la ligne à une demi-minute de la fermeture de ligne. Ca ne change pas grand-chose mais il ne faut pas grand-chose pour nous faire plaisir.

Finalement, nous les aurons faites ces 48 heures de course !

Nous sortons de là la joue un peu rouge, mais nous pouvons dire que nous avons eu le temps de tester le bateau dans la molle ce qui ne devrait pas nous être tout à fait inutile pour la prochaine étape ! Nous avons enquêté auprès de nos concurrents sur les pontons pour trouver de nouvelles clefs pour faire avancer Corto toujours un peu plus vite. Nous avons préparé la seconde étape qui sera un morceau autrement plus important avec une course de quasiment 800 milles/5 jours (peut-être 6 pour nous) entre les Scilly et le Sud-Ouest de la France.

Lien vers la cartographie : https://sardinhacup.com/cartographie2021/

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