Les coureurs du Team Pro Immo Nicolas Roux n'ont pas été payés de leurs efforts, ce samedi, lors de la 2e étape du Tour de Rhodes (Grèce). La malchance a brouillé les cartes, qui étaient pourtant bonnes, dans le jeu de l'équipe auvergnate.
Pro Immo a en effet dû se contenter d'une 11e place à l'étape, avec Florent Castellarnau, après que des chutes aient éliminé ses deux autres grimpeurs, Stefan Bennett et Boris Olhac, de la course aux avant-postes.
Bennett et Orlhac sont tombésStefan Bennett a été le premier à tomber, passé la troisième côte de la journée et le leader des Pro Immo a été malheureusement imité par "Bobo" Orlhac, dont la chute s'est produite dans l'ultime descente.
« C'est vraiment dommage car on avait trois gars dans le bon coup d'une vingtaine de coureurs, nos deux leaders, Stefan et Florent, plus "Bobo", qui était dans une bonne journée. Ils étaient bien dans l'allure et notre stratégie avait bien fonctionné. On avait prévu de durcir la course avant les côtes et on avait mis quatre coureurs (en tête du peloton) pour faire l'écrémage (par l'arrière) », racontait Jean-Philippe Duracka, directeur sportif de la formation auvergnate de National 1.
Si Bennett pouvait repartir sur son vélo de rechange, il n'allait pas revoir la tête de course et finissait même attardé (90e à 12'18"). Plus sérieusement touché, notamment à un coude, Orlhac devait quant à lui abandonner, avant d'être conduit à l'hôpital pour quelques points de suture.Les Pro Immo ont fait la course à l'avant, ce samedi, mais n'ont pas eu de chance avec les chutes de Bennett et Orlhac, alors qu'ils figuraient dans le groupe de tête. Photo Team Pro Immo
Pro Immo reste 6e par équipesMalgré ces déboires, le team auvergnat conserve sa 6e place au classement par équipes alors que Florent Castellarnau remonte pour sa part en 21e position au général, à seulement 23 secondes du leader, l'Allemand Christian Koch (Team Lotto), également lauréat de l'étape du jour.
Il reste plus qu'une étape, ce dimanche, aux Pro Immo pour quitter ce petit coin de Grèce sans regrets. Aussi longue (153 km) mais moins difficile, par son profil, elle pourrait convenir à Karl Lauk, le sprinteur estonien arrivé 4e de la première étape, vendredi et dans un troisième groupe (59e à 6'53"), ce samedi.
C'est en tout cas l'avis de Jean-Philippe Duracka : « Karl est très fort en ce moment. Je vois bien une arrivée au sprint à une quarantaine de coureurs et je pense qu'il sera une de nos meilleures cartes.»
Raphaël Rochette