Si Rumilly a parfaitement négocié ce mercredi son huitième de finale de Coupe de France contre Le Puy (4-0), porté par un Liongo homme du match, les Ponots ont quant à eux manqué d’envie et d’idées en attaque.
Dégoûtés. Les Ponots sont sortis abattus de leur élimination contre Rumilly, ce mercredi après-midi (4-0). Et il y a avait de quoi. Après un exploit contre Lorient, pensionnaire de Ligue 1, en 16e (1-0), les hommes de Roland Vieira ont été apathiques. Dans ce huitième aux allures de match de championnat de N2 il y a du bon côté haut-savoyard et du moins bon côté ponot.
On a aimé...
L’envie de Rumilly. Contrairement aux Ponots, les Haut-Savoyards avaient les crocs. Comme conscients qu’un quart de finale leur tendait les bras. Si toute l’équipe s’est montrée appliquée, Glody Liongo a été au-dessus du lot. En première mi-temps, l’attaquant rumillien en a fait voir à Mamadou Ndiaye sur son côté droit. Le numéro 10 est passeur décisif pour Bozon-Petrier sur le premier but (12e), lance Volic qui provoque le penalty (83e) avant d'être récompensé par un but après une série de dribbles côté droit pour sceller le sort (93e). Plus que décisif, Glody Liongo s’est montré intelligent en temporisant lorsque ses contre-attaques étaient mal embarquées.
Du côté du Puy Foot, seuls Amadou Coulibaly et Saad Trabelsi font partie des satisfactions de la rencontre. Les deux entrants ont apporté des idées en attaque. Coulibaly a tenté sa chance dans le petit filet rumillien (69e) avant de délivrer une passe à Bosetti qui aurait pu être décisive (70e).
On n’a pas aimé...
Dans le haut du tableau des manquements du Puy Foot : le manque d’envie. Il a été souligné par tous les joueurs ponots et leur entraîneur après la rencontre. Les joueurs de Roland Vieira n’ont jamais donné l’impression d’être rentrés dans leur match. Comme si la rencontre contre Rumilly était un amical. La deuxième période a été meilleure en terme de motivation, notamment sur les 20 seules minutes où Le Puy Foot a eu des occasions. Peu, trop peu pour rivaliser avec la « dalle » rumillienne.
Sur le plan du jeu, Le Puy Foot a été pris sur toutes les lignes. Défensivement, Liongo s’est amusé avec les latéraux. Le milieu de terrain, renforcé de l’habituel défenseur central Pellegrini, a été muselé. Quant au secteur offensif, il aura été complètement inefficace. Alexy Bosetti a été le symbole de la timidité offensive du Puy. Performance sans doute expliquée par sa blessure au mollet, lui qui ne s’était pas entraîné depuis plusieurs jours. L’attaquant phare des Ponots a été transparent en première période. Comme toute son équipe.
Antoine Michelet