L’agence régionale de santé Auvergne Rhône-Alpes demande aux établissements de santé publics et privés de la région de déprogrammer l’ensemble des activités chirurgicales et interventionnelles non urgentes et sans perte de chance à court terme pour les patients, ainsi que l'activité de chirurgie ambulatoire, pour une durée de 2 semaines, à partir du vendredi 9 avril à midi, soit jusqu'au 23 avril , et ce dans l’objectif de déployer les ressources nécessaires à la prise en charge de patients Covid.
Un taux d’incidence atteint près de 400 pour 100.000 habitantsL’aggravation de la circulation du Covid-19 dans la région impacte fortement chaque jour l’offre de soins dans les services hospitalisation conventionnelle comme dans ceux de réanimation où le taux d’incidence atteint près de 400 pour 100.000 habitants et le taux de positivité dépasse 8 % pour l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mardi 6 avril, 2.231 patients porteurs du Covid été pris en charge en hospitalisation conventionnelle et 495 en réanimation alors que 852 lits de réanimation étaient armés soit 296 de plus que la capacité historique (556).
Pas les activités pédiatriques non différablesCette déprogrammation doit être mise en œuvre de façon collégiale par la communauté médicale et s'accompagner d'une analyse bénéfices-risques en fonction de la situation du patient.
Elle ne concerne pas les activités pédiatriques non différables et une attention particulière doit être portée au maintien adapté des activités de diagnostic de chirurgie carcinologique et de greffe, tout comme au suivi des pathologies chroniques.
Une évaluation régulière de la situation sera effectuée par l'ARS.
Géraldine Messina
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