Dès ce mercredi 3 et jusqu’au lundi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le club de la Capitale et son Partenaire Majeur AÉSIO Mutuelle vous proposent une série d’interviews de femmes qui font le Paris FC d’aujourd’hui. Pour cette première, partons à la rencontre de Tracy Nzengo, assistante administrative au Paris FC.
Présente-toi en quelques mots.
Je suis Tracy Nzengo. J’ai 30 ans. Je suis assistante administrative au Paris FC depuis août 2016. J’ai également été éducatrice à l’école de football du club pendant une dizaine d’années.
Raconte-nous ton arrivée au Paris FC et les circonstances de cette dernière.
Je suis arrivée en 2008 en tant que joueuse. Je faisais du foot loisir avec plusieurs amies. J’ai changé de casquette deux ans plus tard pour devenir éducatrice pour la section féminine du Paris FC. Après plusieurs années, j’ai eu l’opportunité de rejoindre les services administratifs du club.
Selon toi, quels peuvent être les avantages d’être femme dans un milieu majoritairement masculin ?
Je ne pense pas que nous puissions parler d’avantages ou d’inconvénients. Au service du football féminin depuis de nombreuses années, le vrai problème aujourd’hui c’est que l’on distingue trop le football masculin du football féminin. Très souvent, les gens considèrent que ce ne sont pas des sports identiques. C’est très spécifique au football, car on entend rarement ça au handball ou au volleyball par exemple. Il faudrait que les mentalités évoluent.
Comment as-tu appréhendé ta double casquette avec d’un côté ton rôle d’éducatrice et celui au service de l’administratif ?
Cette double casquette m’a permis d’évoluer, notamment dans ma communication. Sur le terrain, on s’exprime plus, on sait quand il faut crier, quand il faut conseiller. Toutes ces qualités pédagogiques, je les utilisais dans mes missions au quotidien dans mon travail à l’administration.
Que représente la journée internationale des droits des Femmes pour toi ?
C’est tous les jours la journée internationale des Femmes (rires). Pour être plus sérieuse, c’est un jour important où l’on peut mettre les femmes un peu plus en avant et surtout sur le même pied d’égalité que les hommes. Si cette journée si particulière venait à disparaître cela voudrait dire que toutes ces inégalités seraient du passé.
Si tu devais conseiller une jeune femme qui souhaite s’engager dans le milieu du football…
Fonce. N’écoute pas les « on dit ». Il faut que nous, les femmes, nous cassions les codes.
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À la rencontre des femmes du Paris FC pour la Journée internationale des droits des Femmes avec @AesioMutuelle.
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— Paris FC (@ParisFC) March 3, 2021
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